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Diatomalo - Association Musicale Accordéon Diatonique Saint-Malo

19 mai 2016

MAZURKA DES ÉCOLIERS

 OU MAZURKA DES ÉCOLIERS DE ST GENEST

 

Mazurka des Ecoliers blog

 

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Patrick Cadeillan 

  

Morceau composé par Gilles CHABENAT

  Gilles Chabenat est un musicien français, vielliste contemporain, né en 1963 à Lignères dans le Cher

Entré aux Thiaulins de Lignières, groupe fondé par Roger Péarron au Château du Plaix (Cher), Gilles Chabenat est issu du milieu traditionnel de la vielle à roue. Après une première consécration avec son album Bleu nuit en 1988 et des compositions acoustiques devenues désormais des standards (OrgandiLa grand'bête), Chabenat se dirige vers l'exploration de la vielle électroacoustique, influencé par les recherches de Valentin Clastrier. Avide de nouveaux sons et de nouvelles techniques (De l'eau et des amandes, 1995; Mouvement Clos, 2001; Traité des songes, 2004), il recherche principalement le mélange des instruments et des univers musicaux.

DISCOGRAPHIE

  • Les écoliers de Saint-Genest (1983)
  • Bleu nuit (1988)
  • Noi (1993) avec I Muvrini
  • Curagiu (1995) avec I Muvrini
  • De l'eau et des amandes (1995) avec Frédéric Paris
  • Leia (1998) avec I Muvrini
  • Ilmatar (2000) avec Värttinä
  • Mouvement Clos (2001)
  • Falling Tree (2001) avec Didier Francois
  • Traité des songes (2002) avec Edouard Papazian
  • Trame (2004) avec Alain Bonnin
  • Entre chien et loup (2004)
  • L'Arrosoit & Le Mirliton (2005) avec l'ensemble de Jean Marc Padovani
  • La Charmeuse de Serpents (2006) avec l'ensemble d'Eric Montbel
  • Nohant (2006) avec les Thiaulins de Lignières .
  • Dans l'oubli du sommeil (2007) avec Didier François
  • Trame Trio (2009) avec Alain Bonnin, Roger Biwandou et Catherine Paris
  • La fontaine troublée (2011) avec Évelyne Girardon, Soig Sibéril, Norbert Pignol, Estelle Amsellem, Richard Monségu, Soraya Mahdaoui, Cécile Bach et Marion Soulette. 

Source wikipédia

 

 

Saint Genest est un petit village du centre de la France. Le village est situé dans le département de l’Allier en région d’Auvergne

 

 Le groupe FOLK "les écoliers de Saint-Genest" sont les héritiers des "Thiaulins de Lignière" groupe folklorique du BERRY de Roger PEARRON

 

 

 

La mazurka est une danse de salon originaire de Pologne. Elle connut une grande vogue dans les salons européens au XIXème siècle et passa rapidement dans le répertoire populaire et des danses de société.

 

Son nom vient de mazur et mazurek (petite mazur) au XVIIIème . Contrairement à une idée reçue, la mazurka ne vient pas de la province de la Mazurie (prussienne puis allemande de 1640 à 1945), mais est originaire du peuple des Mazurs, vivant dans les plaines de Mazovie autour de Varsovie.

 

Elle est passée dans le répertoire du bal musette à la fin du XIXème siècle. Comme beaucoup de danses de salon, la mazurka a aussi été reprise dans les danses folks, notamment dans la danse bretonne, les danses du centre de la France et les danses du carnaval guyanais. Elle est une composante de la musique et des danses traditionnelles de la Martinique, appartenant aux musiques dites de "Saint Pierre (Martinique)", du nom de cette ville, ancienne capitale de la Martinique. 

 

C'est une musique à trois temps avec un phrasé découpé en multiples de quatre mesures, chaque groupe de quatre correspondant à une figure de base pour les danseurs. Beaucoup de compositions sont constituées de deux phrases musicales de huit mesures. La spécificité rythmique est l'accentuation du deuxième temps; c'est ce qui indique aux danseurs la présence d'une élévation sur le troisième temps. Le tempo de la mazurka est légèrement inférieur au tempo de la valse. On peut imaginer une pulsation de 110 mais c'est élastique ; de plus, beaucoup de compositions récentes, plus langoureuses ont un tempo ralenti.

Source wikipédia

 

 

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19 mai 2016

POLKA IRLANDAISE 2

POLKA IRLANDAISE+++ 2 copie

 Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Jacques Fraudet

 

 

 

 

 

 

 

19 mai 2016

POLKA IRLANDAISE 1

POLKA IRLANDAISE 1+++

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Extrait musical joué par Jacques Fraudet 

 

La polka irlandaise également appelé "Kerry polka" est une danse traditionnelle originaire du canton du Kerry.

Le comté du Kerry est l’une des plus belles régions d’Irlande ! Situé à la pointe sud-ouest de l’île, le Kerry est un comté réputé pour ses paysages magnifiques, arborant de somptueux panoramas donnant sur l’Atlantique, les plages irlandaises, et ses montagnes imposantes.
https://www.guide-irlande.com/localisation/comte-kerry/

19 mai 2016

LA ROULOTTE

LA ROULOTTE+++

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Extrait musical joué par Jacques Fraudet

 

 

 

 

 

 

 

19 mai 2016

DANSE DE L'OURS

 

DANSE DE L'OURS ===

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Extrait musical joué par Jacques Fraudet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 mai 2016

POLKA DE L'EST

POLKA DE L'EST+++ copie

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Extrait musical joué par Jacques Fraudet 

 

La polka prend ses origines dans la Bohème (république tchèque actuelle) du début du XIXe siècle (on parle de 1830). Ce serait une paysanne qui aurait lancé cette danse en bougeant d'une manière personnelle sur l'air d'une chanson populaire de l'époque. Le mot "polka" serait issu de "pulka", mot tchèque signifiant "moitié", en référence au pas chassé servant de base à la danse. (2)
Dérivée de plusieurs danses(nimra, bourrée, écossaise, scottish...), après Prague en 1835, puis Vienne en 1939, c'est à partir de Paris en 1840 qu'elle se répand dans l'Europe entière, donnant lieu à une véritable « polkamania » . (1)

 

La polka est essentiellement composée de sauts et pas chassés réalisés dans un déplacement du couple autour de la piste sur la ligne de danse. Différentes variantes ont cours : polka sautée, polka glissée ou polka piquée selon l'exécution des pas autres que le pas chassé.(2)

 

L'intérêt pour la polka en France diminua au début du XXe siècle à mesure que de nouveaux rythmes venus d'Amérique deviennent populaires sur le vieux continent.

De nos jours, la polka est assez peu dansée dans les bals populaires français. Elle garde cependant un statut de danse populaire dans les pays d'Europe centrale comme la Pologne (dont elle est la danse nationale) et elle y est très pratiquée.(2)

 

Source: Wikipédia (1)

 

Source: http://www.ultradanse.com/v2/polka/(2)

 

 

19 mai 2016

PE OEN MEIN PLAC'H YAOUANK

 

PE OEN MEIN PLAC'H YAOUANK

QUAND J'ÉTAIS JEUNE FILLE

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Extrait musical joué par Jacques Fraudet 

 

L'HANTER DRO est originaire du pays vannetais. Il est  dérivé des BRANLES DOUBLES.

Mot à mot, en breton, "HANTER-DRO" signifie "Demi-tour"

Contrairement à l’AN-DRO qui peut être considérée comme une danse "de bras", l’HANTER-DRO est elle considérée comme une danse "de pied".

Cette danse se pratique en chaîne, traditionnellement avec hommes et femmes alternés. C'est une danse dans laquelle les danseurs se tiennent fermement.

Plusieurs tenues de main se rencontraient :

- notamment celle de la gavotte (les danseurs se tiennent par la main, bras pliés, le bras droit de chaque danseur passant par dessus le bras gauche de son partenaire de droite)

- celle du plié-menue (autre survivance du branle double) où les hommes joignent leurs mains en formant des anses dans lesquelles les cavalières passent leurs mains.

La tenue de mains "gavotte" a pris le dessus et c’est la tenue qui prévaut dans les fest-noz.

Les bras ne bougent pas pendant la danse.
Le corps est légèrement tourné vers la gauche.

Le tempo est de 90 environ.

Le pas de base dure trois temps. 
Le rythme est : 1 et 2, 3.

Bien que le style soit sobre et assez pesant, les pieds doivent se soulever suffisamment pour marquer le pas.
Au temps 3, le pied droit se pose légèrement en recul de la ligne de danse

Sources:  site:calibeurdaine.folk.free.fr

               site:cancoillottefolk.com

 

 

PAROLES DE PE OEN M'EIN PLAC'H YAOUANK

 

Pe oen m'ein plac'h yaouank                                                                                                            
Plac'h yaouank de zimein Oh (bis) 
Me gave galanted 
Oh tra, la la la, la la la la, 
Me gave galanted 
Muihoh eid fote d'ein (bis)

Me gave galanted
E ker hag er meziaou 
Ha ze de me gweled 
Oh tra, la la la, la la la la, 
Ha ze de me gweled
D'ar zul, a vandennaou

Me zadig ha ma mamm
En eus me dimizet Oh
D'ur horh bolommig kourh 
Hag e ne garont ket

Er bolomm e zo kourh
Passein tri uigen vlé Oh
Ha m'ein plahig yaouank 
Me chet hoarh tri hueh vlé

Er bolomm e zo kourh
Ha gara i repoz Oh 
Ha mein plahig yaouank
Me gawa hir en noz

Bolomm ne ket koutan
E heon da zall en tan Oh
Ke h'on zo jalouzuz 
D'oh tout en dud yaouank.

Bolomm ne ket koutan 
E heon m'ein da zansal Oh 
Kaer e h'on n'o parhad
Me zansai m'ein atao.

Chiket merhig yaouank 
Er bolomm e varwo Oh
Ha hui, plahig yaouank 
Hui zimizai en dro

Chetu marw er bolomm 
Ha laket don en douar Oh 
Me garehe gouélein 
Me mechet tamm glahar
Da zul ar zakreman
t Zul brasan ag er blé Oh
Me lakei zonerien 
Da zonein ar e ve

Me lakei zonerien 
Get flehuitaou argant Oh
Eid inour er bolomm
Balamot d'i voiant

Me lakei zonerien
Da zonein ar e ve 
Ma kanei er reral
Me ganei m'ein eué

Ma kanei er reral
Me ganei m'ein eué Oh 
Ma tanzai er rerall 
Me zansai m'ein eué

Ma tanzai er rerall 
Me zansai m'ein eué Oh
Ken kar e oe dehe
Evel e hoe d'ein eué.

 

Traduction française: Quand j'étais jeune fille

 

Quand j'étais jeune fille 
Jeune fille à marier (bis)
J'avais des "galants" 
Bien plus qu' j' n'en voulais.
J'avais des "galants"
De la ville, de la campagne (bis)


Qui, le dimanche venaient
Me voir par bandes.
Mon père et ma mère
M'ont mariée 
A un vieux bonhomme
Que je n'aime pas.


Le bonhomme est vieux 
Il a plus de 60 ans 
Et moi une jeune fille
Qui n'ai pas encore 18 ans.


Le bonhomme est vieux
Ne pense qu'à son repos
Et moi, jeune fille 
Trouve mes nuits longues.


Le bonhomme n'aime pas 
Que j'aille au coin du feu
Car il est jaloux 
De tous les jeunes garçons.


Le bonhomme ne veut pas
Que j'aille danser.
Il aura beau faire 
Je danserai quand même.


Calme toi, jeune fille
Le bonhomme mourra 
Et toi, toujours jeune, 
Pourras te remarier.


Voilà mort le bonhomme 
Et enterré profond 
J'aimerais bien pleurer 
Mais je n'ai pas de peine.


Le dimanche du sacrement
Le plus grand de l'année 
Je ferai venir des sonneurs
Pour sonner sur sa tombe
Je ferai venir des sonneurs
Avec des flûtes d'argent
En l'honneur du bonhomme
Conformément à ses moyens.


Je ferai venir des sonneurs
Pour sonner sur sa tombe 
Si les autres chantent 
Je chanterai aussi


Si les autres chantent 
Je chanterai aussi
Si les autres dansent 
Je danserai aussi


Si les autres dansent 
Je danserai aussi
Il était leur parent 
Autant qu'il me l'était.

19 mai 2016

GREENSLEEVES

  

GREENSLEEVES

 

 

 

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Patrick Cadeillan

 

Greensleeves est une chanson anglaise traditionnelle écrite en l'honneur d'une « dame aux manches vertes » (de green : « vert » et sleeve : « manche »). D'après une légende populaire, elle aurait été composée par le roi Henri VIII (1491-1547) en l'honneur d'Anne Boleyn (1501 ou 1507-1536). Elle est basée sur le passamezzo antico, une basse obstinée ou progression d'accords populaire pendant la Renaissance italienne et connu dans toute l'Europe au XVIe siècle.
Elle a probablement circulé sous forme de manuscrit, c'est-à-dire de  « copie manuscrite », comme la plupart des musiques populaires de cette époque, bien avant d'être finalement imprimée. La première version reconnue est de 1580, sous le titre de A New Northern Ditty of the Lady Greene Sleeves, sans qu'aucune copie de cette impression n'ait survécu, si bien que l'on ne sait pas qui a composé ce morceau.

 

 

Version de 1584, rapportée par Francis James Child en 1860 (en anglais élisabéthain).


Alas, my love, ye do me wrong
To cast me oft discurteously,
And I have loved you so long,
Delighting in your companie.
(refrain)
Greensleeves was all my joy3,
Greensleeves was my delight,
Greensleeves was my heart of gold.
And who but Ladie Greensleeves.
I have been readie at your hand
To grant what ever you would crave ;
I have both waged life and land,
Your love and good will for to have.
Greensleeves was all my joy, etc.
I bought thee kerchers to thy head
That were wrought fine and gallantly ;
I kept thee both at boord and bed,
Which cost my purse well favouredly.
Greensleeves was all my joie3, etc.
I bought thee peticotes of the best,
The cloth so fine as fine might be ;
I gave thee jewels for thy chest,
And all this cost I spent on thee.
Greensleeves was all my joie, etc.
Thy smock of silke, both faire and white,
With gold embrodered gorgeously,
Thy peticote of sendall right,
And this I bought thee gladly.
Greensleeves was all my joie, etc.
Thy girdle of gold so red,
With pearles bedecked sumtuously,
The like no other lasses had,
And yet thou wouldest not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
Thy purse, and eke thy gay guilt knives,
Thy pincase, gallant to the eie,
No better wore the burgesse wives,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joy, etc.
Thy crimson stockings, all of silk,
With golde all wrought above the knee
Thy pumps, as white as was the milk,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joy, etc.
Thy gown was of the grassie green,
Thy sleeves of satten hanging by,
Which made thee be our harvest queen,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
Thy garters fringed with the golde,
And silver aglets hanging by,
Which made thee blithe for to beholde,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
My gayest gelding I thee gave,
To ride where ever liked thee,
No ladie ever was so brave,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
My men were clothed all in green,
And they did ever wait on thee ;
All this was gallant to be seen,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
They set thee up, they took thee downe,
They served thee with humilitie ;
Thy foote might not once touch the ground,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
For everie morning, when thou rose,
I sent thee dainties, orderly,
To cheare thy stomack from all woes,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
Thou couldst desire no earthly thing
But stil thou hadst it readily ;
Thy musicke still to play and sing,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
And who did pay for all this geare,
That thou didst spend when pleased thee ?
Even I that am rejected here,
And thou disdainst to love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
Wei, I wil pray to God on hie
That thou my constancie maist see,
And that yet once before I die
Thou will vouchsafe to love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
Greensleeves, now farewel, adue !
God I pray to prosper thee,
For I am stil thy lover true ;
Come once againe, and love me !
Greensleeves was all my joie, etc.


Traduction libre


Hélas, mon amour, vous me maltraitez,
À me rejeter de façon si discourtoise,
Moi qui vous aime depuis si longtemps,
Qui me délecte en votre compagnie.
(refrain)
Vertes-Manches était toute ma joie,
Vertes-Manches était mon bonheur,
Vertes-Manches était mon cœur d'or,
Qui d'autre que Dame Vertes-Manches ?
Je vous étais entièrement soumis
Pour réaliser le moindre de vos caprices.
J'ai remué ciel et terre
Pour m'assurer votre amour et votre bienveillance.
Je t'ai offert des foulards pour ta tête
Qui étaient superbement et galamment brodés.
Je t'ai prise tant au bourdeau qu'au lit
Et ma bourse s'en est trouvée bien dégarnie.
Je t'ai acheté des jupons de la meilleure qualité,
Les habits les plus élégants qui soient.
Je t'ai donné des bijoux pour orner ton devantier,
Et tout ces frais je les ai faits pour toi.
Ta blouse de soie, à la fois belle et blanche,
Et superbement brodée de fils d'or,
Ta jupe de lourde soie,
Je t'ai acheté tout cela de bon cœur.
Ta ceinture d'or si rouge,
Somptueusement ornée de perles,
Aucune autre fille n'a la même
Et pourtant tu n'as pas voulu m'aimer.
Ta bourse et aussi tes couteaux bien affutés,
Ta boite à épingles, si élégante à l'œil,
Les épouses des bourgeois n'en ont pas de meilleures,
Et pourtant tu n'as pas voulu m'aimer.
Tes bas cramoisis, tout en soie,
Avec leur jarretière en or,
Tes chaussures, blanches comme le lait,
Et pourtant tu n'as pas voulu m'aimer.
Ta robe était du vert de l'herbe,
Tes manches de satin y étaient fixées,
Qui faisaient de toi notre reine des moissons,
Et pourtant tu n'as pas voulu m'aimer.

 

source: wikipédia

19 mai 2016

TARENTELLE

TARENTELLE+++

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Patrick Cadeillan

 

La Tarentelle est une forme musicale traditionnelle provenant du Sud de l’Italie. Connue dès le XVIIème siècle, elle a probablement des racines bien plus anciennes dans le culte des dieux antiques : certains chercheurs y voient une lointaine descendance des rites dionysiaques.
Particulièrement vivante, cette mélodie en 6/8, accompagnée d'une danse entraînante et joyeuse, était jouée au cours de cérémonies qui pouvaient durer des journées entières, afin de guérir ceux qu'on croyait victimes de morsure d'une araignée, la tarentule. 

Les connaissances actuelles sur la tarentule (Lycosa Tarentula) nous permettent de dire qu'il n'était pas question de cette araignée dans la tarentelle. Si la tarentule est impressionnante, le venin injecté lors de la morsure inflige à peine plus de souffrances qu'une piqure de frelon. En revanche, une autre araignée peuple cette même région de Tarente, Latrodectus tredecimguttatus. Bien plus petite et plus dangereuse, sa morsure peut provoquer des lésions et perturbations psychologiques et physiques assez importantes. La thérapie par tarentelle pourrait donc venir de la morsure de cette araignée. 

Athanasius Kircher (1601-1680) qui a étudié la tarentelle, rapporte plusieurs types de tarentelles. Ces différents types étaient liés au "caractère de l'araignée". Il fallait que la danse plaise à l'araignée qui avait mordu le malade pour que la thérapie soit efficace. On rencontre ainsi plusieurs formes de tarentelles.
Les qualités thérapeutiques qu'on leur prêtait étaient également le prétexte à perpétuer des danses d'origines païennes dans l'Italie catholique rigoriste du XVIIème siècle.

Le ballet de Jean Coralli, La Tarentule (1839) a beaucoup contribué à la popularisation de la tarentelle au XIXème siècle.

Ces cérémonies populaires ont quasiment disparu depuis le milieu du XXème siècle, mais depuis quelques années des chanteurs et formations de musique ancienne redécouvrent les tarentelles et les ajoutent à leur répertoire : citons par exemple Eugenio Benatto ou Christina Pluhar et son groupe L’Arpegiatta. 

Citons également I Cantori di Carpino, groupe traditionnel du Gargano (dans le Sud de l'Italie) qui perpétue depuis plusieurs dizaines d'années cette tradition musicale. 

 

 Quelques différentes tarentelles

   -  Pizzica

 Le rythme de cette tarentelle est effréné et endiablé. elle est désormais connue pour avoir été le moyen employé dans la thérapie par la tarentelle

   -  Tammurriata

 Tarentelle de la région de Naples, son nom vient de l'instrument symbole du type, la 'tammorra', grand tambour sur cadre chargé de cymbales. La mélodie étant uniquement prise en charge par la voix (parfois accompagnée d'un accordéon et de percussions traditionnelles à l'époque actuelle), le rythme est irrégulier et frénétique, car suivant les variations de la voix, les chanteurs se relayant pour improviser autour de motifs de textes traditionnels. Les tammurriates sont notamment jouées durant la semaine de Pâques, dans les villages au pied du Vesuve, la musique et la danse dégagent alors un climat entre sacré et profane.

  -  Montemaranese

 Rythme très régulier, rapide.

   -  Del Gargano

 Tarentelle basée sur la même basse, très circulaire bien que binaire, en ostinato.

   -  Napoletana

 Tarentelle ternaire, la Tarentella Napoletana est comme son nom l'indique la tarentelle de la région de Naples. On en retrouve un exemple dans « La Danza »de Giacino Rossini, extrait de Soirées Musicales (1830-1835)

 

À ces quelques exemples s'ajoutent de nombreux autres types de tarentelles. Un aperçu est donné dans l'album La Tarentella de christina Pluhar, enregistré par l'orchestre baroque L'Arpeggiata.

 

Source: Wikipédia

19 mai 2016

GWENDAL

GWENDAL+++

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Patrick Cadeillan 

 

Le cercle circassien est une danse originaire d’Ecosse (comté de Lanarkshire) apparue à la fin du XIXème siècle. On le danse aujourd'hui dans les bals folk sur un air de jig, mais aussi très fréquemment dans les festoù-noz de Bretagne. On ignore l'origine du nom et pourquoi il fait référence à la Circassi. En effet, bien qu'il existe des danses en cercle circassiennes comme le Wudj Khouraï (ou danse en cercle), la filiation avec celles-ci est incertaine.

 

Le cercle circassien est un mixer faisant partie de la famille des « Big circle » : au début de la danse, les danseurs se disposent sur un cercle, face au centre, garçons et filles alternés. Sauf indication contraire, chaque garçon a sa partenaire à droite et sa voisine à gauche. Il se danse en running step, course ou marche enlevée.

 

En Bretagne, le cercle circassien se danse comme une chapelloise, sauf que :

 

  • le cavalier et la cavalière reste ensemble durant toute la danse ;
  • le pas est le pas de polka.

 

Historique :

 

Le cercle circassien a été recueilli au début du XXème siècle  par Maud Karpeles au northumberland. Initialement, la première partie du cercle circassien étaitun cercle sicilien, et ce n'était que dans la seconde partie que la danse prenait la forme d'un big circle. Aujourd'hui, on ne danse plus que la seconde partie dans les bals traditionnels. Il se dansait initialement sur un air de reel mais il est maintenant dansé sur un air de jig.

 

En France, le cercle circassien se répand surtout durant l'entre-deux-guerres par l'intermédiaire d’Alick-Maud Pledge. Il entre au répertoire des CEMEA après la libération.

 

Dans les années 1970, Yvon Guilcher  l'introduit dans le milieu folklorique. Le cercle circassien devient alors une danse très populaire, appréciée de manière générale dans les bals folk pour sa simplicité et sa convivialité1.

 

Description de la danse

 

La danse s'exécute sur une musique comportant 32 mesures 2/4 ou, mieux, 6/8. Au commencement, les danseurs forment un grand cercle et se donnent la main en alternant garçon et fille.

 

  • mesures 1-8 (16 temps) : tout le monde avance vers le centre du cercle en 4 pas et recule à sa place d'origine en 4 pas (le tout 2 fois)
  • mesures 9-16 (16 temps) : les filles avancent seules vers le centre, s'inclinent puis reculent (pendant que les garçons frappent des mains en mesure), puis les garçons seuls et se retournent en revenant pour faire face à la partenaire qui était à leur gauche (les filles pendant ce temps ne frappent pas des mains).
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