Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Diatomalo - Association Musicale Accordéon Diatonique Saint-Malo
19 mai 2016

GREENSLEEVES

  

GREENSLEEVES

 

 

 

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Patrick Cadeillan

 

Greensleeves est une chanson anglaise traditionnelle écrite en l'honneur d'une « dame aux manches vertes » (de green : « vert » et sleeve : « manche »). D'après une légende populaire, elle aurait été composée par le roi Henri VIII (1491-1547) en l'honneur d'Anne Boleyn (1501 ou 1507-1536). Elle est basée sur le passamezzo antico, une basse obstinée ou progression d'accords populaire pendant la Renaissance italienne et connu dans toute l'Europe au XVIe siècle.
Elle a probablement circulé sous forme de manuscrit, c'est-à-dire de  « copie manuscrite », comme la plupart des musiques populaires de cette époque, bien avant d'être finalement imprimée. La première version reconnue est de 1580, sous le titre de A New Northern Ditty of the Lady Greene Sleeves, sans qu'aucune copie de cette impression n'ait survécu, si bien que l'on ne sait pas qui a composé ce morceau.

 

 

Version de 1584, rapportée par Francis James Child en 1860 (en anglais élisabéthain).


Alas, my love, ye do me wrong
To cast me oft discurteously,
And I have loved you so long,
Delighting in your companie.
(refrain)
Greensleeves was all my joy3,
Greensleeves was my delight,
Greensleeves was my heart of gold.
And who but Ladie Greensleeves.
I have been readie at your hand
To grant what ever you would crave ;
I have both waged life and land,
Your love and good will for to have.
Greensleeves was all my joy, etc.
I bought thee kerchers to thy head
That were wrought fine and gallantly ;
I kept thee both at boord and bed,
Which cost my purse well favouredly.
Greensleeves was all my joie3, etc.
I bought thee peticotes of the best,
The cloth so fine as fine might be ;
I gave thee jewels for thy chest,
And all this cost I spent on thee.
Greensleeves was all my joie, etc.
Thy smock of silke, both faire and white,
With gold embrodered gorgeously,
Thy peticote of sendall right,
And this I bought thee gladly.
Greensleeves was all my joie, etc.
Thy girdle of gold so red,
With pearles bedecked sumtuously,
The like no other lasses had,
And yet thou wouldest not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
Thy purse, and eke thy gay guilt knives,
Thy pincase, gallant to the eie,
No better wore the burgesse wives,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joy, etc.
Thy crimson stockings, all of silk,
With golde all wrought above the knee
Thy pumps, as white as was the milk,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joy, etc.
Thy gown was of the grassie green,
Thy sleeves of satten hanging by,
Which made thee be our harvest queen,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
Thy garters fringed with the golde,
And silver aglets hanging by,
Which made thee blithe for to beholde,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
My gayest gelding I thee gave,
To ride where ever liked thee,
No ladie ever was so brave,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
My men were clothed all in green,
And they did ever wait on thee ;
All this was gallant to be seen,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
They set thee up, they took thee downe,
They served thee with humilitie ;
Thy foote might not once touch the ground,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
For everie morning, when thou rose,
I sent thee dainties, orderly,
To cheare thy stomack from all woes,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
Thou couldst desire no earthly thing
But stil thou hadst it readily ;
Thy musicke still to play and sing,
And yet thou wouldst not love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
And who did pay for all this geare,
That thou didst spend when pleased thee ?
Even I that am rejected here,
And thou disdainst to love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
Wei, I wil pray to God on hie
That thou my constancie maist see,
And that yet once before I die
Thou will vouchsafe to love me.
Greensleeves was all my joie, etc.
Greensleeves, now farewel, adue !
God I pray to prosper thee,
For I am stil thy lover true ;
Come once againe, and love me !
Greensleeves was all my joie, etc.


Traduction libre


Hélas, mon amour, vous me maltraitez,
À me rejeter de façon si discourtoise,
Moi qui vous aime depuis si longtemps,
Qui me délecte en votre compagnie.
(refrain)
Vertes-Manches était toute ma joie,
Vertes-Manches était mon bonheur,
Vertes-Manches était mon cœur d'or,
Qui d'autre que Dame Vertes-Manches ?
Je vous étais entièrement soumis
Pour réaliser le moindre de vos caprices.
J'ai remué ciel et terre
Pour m'assurer votre amour et votre bienveillance.
Je t'ai offert des foulards pour ta tête
Qui étaient superbement et galamment brodés.
Je t'ai prise tant au bourdeau qu'au lit
Et ma bourse s'en est trouvée bien dégarnie.
Je t'ai acheté des jupons de la meilleure qualité,
Les habits les plus élégants qui soient.
Je t'ai donné des bijoux pour orner ton devantier,
Et tout ces frais je les ai faits pour toi.
Ta blouse de soie, à la fois belle et blanche,
Et superbement brodée de fils d'or,
Ta jupe de lourde soie,
Je t'ai acheté tout cela de bon cœur.
Ta ceinture d'or si rouge,
Somptueusement ornée de perles,
Aucune autre fille n'a la même
Et pourtant tu n'as pas voulu m'aimer.
Ta bourse et aussi tes couteaux bien affutés,
Ta boite à épingles, si élégante à l'œil,
Les épouses des bourgeois n'en ont pas de meilleures,
Et pourtant tu n'as pas voulu m'aimer.
Tes bas cramoisis, tout en soie,
Avec leur jarretière en or,
Tes chaussures, blanches comme le lait,
Et pourtant tu n'as pas voulu m'aimer.
Ta robe était du vert de l'herbe,
Tes manches de satin y étaient fixées,
Qui faisaient de toi notre reine des moissons,
Et pourtant tu n'as pas voulu m'aimer.

 

source: wikipédia

Publicité
Publicité
19 mai 2016

GWENDAL

GWENDAL+++

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Patrick Cadeillan 

 

Le cercle circassien est une danse originaire d’Ecosse (comté de Lanarkshire) apparue à la fin du XIXème siècle. On le danse aujourd'hui dans les bals folk sur un air de jig, mais aussi très fréquemment dans les festoù-noz de Bretagne. On ignore l'origine du nom et pourquoi il fait référence à la Circassi. En effet, bien qu'il existe des danses en cercle circassiennes comme le Wudj Khouraï (ou danse en cercle), la filiation avec celles-ci est incertaine.

 

Le cercle circassien est un mixer faisant partie de la famille des « Big circle » : au début de la danse, les danseurs se disposent sur un cercle, face au centre, garçons et filles alternés. Sauf indication contraire, chaque garçon a sa partenaire à droite et sa voisine à gauche. Il se danse en running step, course ou marche enlevée.

 

En Bretagne, le cercle circassien se danse comme une chapelloise, sauf que :

 

  • le cavalier et la cavalière reste ensemble durant toute la danse ;
  • le pas est le pas de polka.

 

Historique :

 

Le cercle circassien a été recueilli au début du XXème siècle  par Maud Karpeles au northumberland. Initialement, la première partie du cercle circassien étaitun cercle sicilien, et ce n'était que dans la seconde partie que la danse prenait la forme d'un big circle. Aujourd'hui, on ne danse plus que la seconde partie dans les bals traditionnels. Il se dansait initialement sur un air de reel mais il est maintenant dansé sur un air de jig.

 

En France, le cercle circassien se répand surtout durant l'entre-deux-guerres par l'intermédiaire d’Alick-Maud Pledge. Il entre au répertoire des CEMEA après la libération.

 

Dans les années 1970, Yvon Guilcher  l'introduit dans le milieu folklorique. Le cercle circassien devient alors une danse très populaire, appréciée de manière générale dans les bals folk pour sa simplicité et sa convivialité1.

 

Description de la danse

 

La danse s'exécute sur une musique comportant 32 mesures 2/4 ou, mieux, 6/8. Au commencement, les danseurs forment un grand cercle et se donnent la main en alternant garçon et fille.

 

  • mesures 1-8 (16 temps) : tout le monde avance vers le centre du cercle en 4 pas et recule à sa place d'origine en 4 pas (le tout 2 fois)
  • mesures 9-16 (16 temps) : les filles avancent seules vers le centre, s'inclinent puis reculent (pendant que les garçons frappent des mains en mesure), puis les garçons seuls et se retournent en revenant pour faire face à la partenaire qui était à leur gauche (les filles pendant ce temps ne frappent pas des mains).
19 mai 2016

TARENTELLE

TARENTELLE+++

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Patrick Cadeillan

 

La Tarentelle est une forme musicale traditionnelle provenant du Sud de l’Italie. Connue dès le XVIIème siècle, elle a probablement des racines bien plus anciennes dans le culte des dieux antiques : certains chercheurs y voient une lointaine descendance des rites dionysiaques.
Particulièrement vivante, cette mélodie en 6/8, accompagnée d'une danse entraînante et joyeuse, était jouée au cours de cérémonies qui pouvaient durer des journées entières, afin de guérir ceux qu'on croyait victimes de morsure d'une araignée, la tarentule. 

Les connaissances actuelles sur la tarentule (Lycosa Tarentula) nous permettent de dire qu'il n'était pas question de cette araignée dans la tarentelle. Si la tarentule est impressionnante, le venin injecté lors de la morsure inflige à peine plus de souffrances qu'une piqure de frelon. En revanche, une autre araignée peuple cette même région de Tarente, Latrodectus tredecimguttatus. Bien plus petite et plus dangereuse, sa morsure peut provoquer des lésions et perturbations psychologiques et physiques assez importantes. La thérapie par tarentelle pourrait donc venir de la morsure de cette araignée. 

Athanasius Kircher (1601-1680) qui a étudié la tarentelle, rapporte plusieurs types de tarentelles. Ces différents types étaient liés au "caractère de l'araignée". Il fallait que la danse plaise à l'araignée qui avait mordu le malade pour que la thérapie soit efficace. On rencontre ainsi plusieurs formes de tarentelles.
Les qualités thérapeutiques qu'on leur prêtait étaient également le prétexte à perpétuer des danses d'origines païennes dans l'Italie catholique rigoriste du XVIIème siècle.

Le ballet de Jean Coralli, La Tarentule (1839) a beaucoup contribué à la popularisation de la tarentelle au XIXème siècle.

Ces cérémonies populaires ont quasiment disparu depuis le milieu du XXème siècle, mais depuis quelques années des chanteurs et formations de musique ancienne redécouvrent les tarentelles et les ajoutent à leur répertoire : citons par exemple Eugenio Benatto ou Christina Pluhar et son groupe L’Arpegiatta. 

Citons également I Cantori di Carpino, groupe traditionnel du Gargano (dans le Sud de l'Italie) qui perpétue depuis plusieurs dizaines d'années cette tradition musicale. 

 

 Quelques différentes tarentelles

   -  Pizzica

 Le rythme de cette tarentelle est effréné et endiablé. elle est désormais connue pour avoir été le moyen employé dans la thérapie par la tarentelle

   -  Tammurriata

 Tarentelle de la région de Naples, son nom vient de l'instrument symbole du type, la 'tammorra', grand tambour sur cadre chargé de cymbales. La mélodie étant uniquement prise en charge par la voix (parfois accompagnée d'un accordéon et de percussions traditionnelles à l'époque actuelle), le rythme est irrégulier et frénétique, car suivant les variations de la voix, les chanteurs se relayant pour improviser autour de motifs de textes traditionnels. Les tammurriates sont notamment jouées durant la semaine de Pâques, dans les villages au pied du Vesuve, la musique et la danse dégagent alors un climat entre sacré et profane.

  -  Montemaranese

 Rythme très régulier, rapide.

   -  Del Gargano

 Tarentelle basée sur la même basse, très circulaire bien que binaire, en ostinato.

   -  Napoletana

 Tarentelle ternaire, la Tarentella Napoletana est comme son nom l'indique la tarentelle de la région de Naples. On en retrouve un exemple dans « La Danza »de Giacino Rossini, extrait de Soirées Musicales (1830-1835)

 

À ces quelques exemples s'ajoutent de nombreux autres types de tarentelles. Un aperçu est donné dans l'album La Tarentella de christina Pluhar, enregistré par l'orchestre baroque L'Arpeggiata.

 

Source: Wikipédia

19 mai 2016

LES GRANDES POTERIES

LES GRANDES POTERIES+++

 Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Patrick Cadeillan 

 

BOURRÉE TOURNANTE DES GRANDES POTERIES

 Bourrée à deux (danseurs), à trois temps qui fut recueillie lors des enquêtes organisées par Pierre PANIS (1911-1993) en 1948-1949 dans le Berry. Bercé dés l'enfance dans le merveilleux et la tradition que lui contaient son grand-père instituteur, son père instituteur aussi, son oncle Louis BOURY, bûcheron et poète et son vieux voisin le père Biquette, Pierre PANIS devait consacrer sa carrière, pour ne pas dire sa vie, au folklore de son pays natal le Berry.
Appelé au titre de « Conseiller Technique et Pédagogique d'Arts et Traditions Populaires » par le ministère de la Jeunesse en 1945, il partageait ses activités entre les provinces de France et de nombreux pays étrangers pour y enseigner cette science bien discréditée aujourd'hui et pourtant toujours présente, le folklore.
Mais sa vraie passion restait sa province. Attaché par sa famille puis par son mariage au département de l'Indre, il y effectua de nombreuses recherches, y recueillit danses, chants, musiques traditionnels pour les transmettre aux jeunes de l'époque.
Retenu à Paris par son ministère, il y créa le groupe « Le Berry » qui existe toujours, non sans avoir dirigé son groupe folklorique à La Châtre et avoir travaillé avec les sociétés folkloriques existantes.
Il « émigra » ensuite dans le Cher, c'est-à-dire le Haut Berry où ses recherches et enquêtes le conduisirent vers la région de La Borne, précisément et surtout au hameau des Grandes Poteries près de Sancerre, d'où viennent la plupart des bourrées d'hommes que dansent aujourd'hui tous les amateurs de folklore. La bourrée tournante des Grandes Poteries en est la plus connue.

Source: site internet de Cancoillottefolk

            www.cancoillottefolk.com

19 mai 2016

BOURRÉE A PATRICK

BOURREE A PATRICK (2)

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Jacques Fraudet

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
19 mai 2016

LA LOUISE

LA LOUISE+++

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Patrick Cadeillan 

 

LA LOUISE: BOURREE TRADITIONNELLE DU L'AVEYRON (PUY DE DOME)

 

On rencontre des bourrées dans tout un grand Centre de la France, comprenant les régions suivantes : Morvan, Nivernais, Forez, Bourbonnais, Auvergne, Rouergue, Ariège, Querçy, Haut-Agenais, Limousin, Marche, Berry, Sologne, Poitou. L'épicentre semble en être l'Auvergne.

Dans le Berry , on connaît actuellement de nombreuses danses chorégraphiées, issues des collectages : danses à deux partenaires vis-à-vis, danses en quadrette (bourrée carrée, bourrée croisée, "montagnardes" et "auvergnates"), danses à 6 (souvent appelées "branle"), en ronde, bourrées droites (Région d'Issoudun, région des Grandes Poteries et du Pays Fort), bourrées tournantes (surtout en Haut-Berry), bourrées valsées, bourrées en lignes (à 3 de Plaimpied, La Chapelotte, Les Grandes Poteries, Massay, Graçay..., à 5 comme "le sciton" à St Germain-du-Puy, à 7 à Chaudoux, voire à 8 à Poisieux) et "La moutonne" (qui utilise une ancienne figure de contredanse nommée "chaîne des lacs d'amour"). On rencontre, en Berry, à la fois des bourrées dansées sur des musiques à 2 temps (localisées dans le sud du Bas-Berry) et des bourrées sur des musiques à 3 temps.

Les bourrées bourbonaises se dansent principalement à deux partenaires en vis-à-vis, mais aussi en "quadrettes" (formation de quatre danseurs).

En Auvergne, les bourrées sont plus improvisées, les danseurs suivant ou non les phrases musicales, souvent à 4 mesures (mais parfois à 3 ou à 5).

On danse généralement les bourrées à deux temps en posant les pieds sur le rythme suivant: 

Bourree 2t 1 gros.png

  Pour les bourrées à trois temps, les pieds sont posés régulièrement, sur les trois temps de la mesure.

 

Source Wikipédia

19 mai 2016

LE PETIT MOULIN

LE PETIT MOULIN++

  

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Patrick Cadeillan 

 

Paroles de "Le petit moulin"

Là-haut sur la colline
il y a-t-un moulin   bis
Le meunier qui l'habite
est un joyeux blondin   bis

Revenez-y donc mes jolies demoiselles
Car il est, car il est en train mon moulin
Revenez-y donc mes jolies demoiselles
Car il est en train d'y moudre   bis

Par-là passe une vielle
qui voulut moudre son grain   bis
Pour vous ma pauvre vieille
mon moulin ne marche point   bis

Refrain

Si vous avez une fille,
am'nez la moi demain   bis
Quand la jeune fille arrive
le moulin marchait bien   bis

Refrain

La jeune fille s'endort 
au tic-tac du moulin   bis
Et quand elle se réveille
son p'tit sac était plein   bis

Refrain

De la bonne farine,
la plus blanche du moulin   bis
Que va-t-il dire mon père
de voir mon sac si plein?   bis

Refrain

Tu lui diras la belle
c'est l'meunier Mathurin   bis
Qui caresse les filles,
au tic-tac du moulin.   bis

Refrain

Là-haut sur la colline
il y a-t-un moulin   bis
Le meunier qui l'habite
est un joyeux blondin   bis

Refrain

 

19 mai 2016

ANDRO DE LA SAINT PATRICK

ST PATRICK++++

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Jacques Fraudet 

St Patrick's Andro, morceau composé par Carlos Nuñez

Carlos Nuñez

Dans le monde entier, Carlos Núñez est considéré comme un musicien extraordinaire, l’un des plus sérieux et des plus brillants…

Son charisme, son énergie, son esprit pionnier l’ont rendu très populaire, lui qui repousse sans cesse les limites de ses instruments : la cornemuse galicienne –la gaita– et les flûtes....

http://www.carlos-nunez.com

 

La fête de la Saint-Patrick (parfois appelée Saint-Patrice en français, Patrick étant l'équivalent anglais de Patrice) est une fête chrétienne qui célèbre, le 17 mars, Saint Patrick , le saint patron de l’Irlande.

Évangélisateur de l'Irlande, saint Patrick aurait expliqué le concept de la Sainte Trinité aux Irlandais lors d'un sermon au Roc de Cashel grâce à un trèfle, en faisant ainsi le symbole de l'Irlande (l’emblème officiel du pays étant la harpe celtique). La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent les croyances polythéistes celtiques des irlandais, assimilées à Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable. Chaque année, les hommes d’Irlande mettent un trèfle à la boutonnière pour se souvenir de cet enseignement.

La Saint-Patrick est une fête chrétienne célébrée par l’Eglise catholique, l'Eglise Orthodoxe, l'Eglise luthérienne, et l’Eglise d’Irlande (anglicane). Elle est déjà célébrée par les irlandais aux ixsiècle et xe siècle. Par la force de l'observation de cette tradition à travers le temps, saint Patrick est associé à l'Irlande dans le système de patronage religieux, et le jour du 17 mars est finalement inscrit au calendrier liturgique catholique au début des années 1600, grâce à l'influence de Luke Wadding, un moine scolastique franciscain né à Waterford. La fête de Saint-Patrick devient alors un jour saint d’obligation pour les catholiques d'Irlande. La fête a toujours lieu pendant le Carême. Il est de tradition pour certains chrétiens observant un jeûne pour le Carême de le rompre pendant la journée de la Saint-Patrick. Le calendrier de l'Église évite les observations de fêtes de saints durant certaines solennités, déplaçant ainsi le jour du saint en dehors de la période d'observation. La Saint-Patrick est périodiquement affectée par ce changement, lorsque le 17 mars tombe pendant la semaine sainte. Cela est déjà arrivé en 1940 : la Saint-Patrick a été observée le 03 avril pour éviter de coïncider avec le dimanche des rameaux, et de nouveau en 2008 où elle a été observée le 14 mars. La Saint-Patrick ne retombera pas durant la semaine sainte avant 2160.

Contrairement à une croyance populaire répandue, notamment à cause d'un phénomène de simplification de la part des étrangers et des médias, la Saint-Patrick n'est pas la fête nationale irlandaise. L'Etat d’Irlande ne possède pas de fête nationale au sens propre du terme (comme le 14 juillet en France, qui a été décrété par l'État français en 1880 et qui célèbre la Nation).

Il s'agit d'une fête religieuse adoptée par l'Église chrétienne au début du xviie siècle, jour férié en Irlande (Irlande et Irlande du Nord) et dans l'île de Montserrat, et qui est très observée par les irlandais. Elle est comparable en ce sens à la Saint David au Pays de Galles, à la Saint Andrew en Ecosse ou à la Saint Yves en Bretagne. Cependant, ce jour du calendrier liturgique n'a jamais fait l'objet d'un acte de la part de l'État irlandais pour en faire sa fête nationale, qui célébrerait la Nation irlandaise.

En 1903, la Saint-Patrick devient un jour férié officiel en Irlande. Ceci grâce au Bank Holyday Act de 1903, un acte du parlement du Royaume-Uni introduit par James O’Mara. Celui-ci a plus tard introduit la loi requérant que les pubs soient fermés le 17 mars, après que la consommation d'alcool soit devenue hors de contrôle, une clause qui a plus tard été abrogée dans les années 1970. Lorsque la Saint-Patrick tombe un dimanche, le jour férié est déplacé au lundi, permettant aux citoyens irlandais de bénéficier du nombre complet de leurs jours fériés actés par le gouvernement.

 

Suivant la tradition de procession religieuse, et dans un pays très pratiquant, le gouvernement de l'Etat libre d’Irlande organise la première parade de la Saint-Patrick à Dublin en 1931. Elle est supervisée par le ministre de la défense d'alors : Desmond Fitzgerald.

Vers le milieu des années 1990, le gouvernement irlandais débute une campagne pour associer le jour de la Saint-Patrick avec un festival visant à promouvoir la culture irlandaise. Le gouvernement constitue un groupe intitulé St Partrick’s Festival qui a pour but :

  • d'offrir un festival national qui se classe parmi les plus grandes célébrations du monde
  • de créer une énergie et une excitation à travers l'Irlande grâce à l'innovation, la créativité, l'investissement, et les activités de marketing
  • de fournir une opportunité et une motivation pour les gens d'origine irlandaise (et ceux qui parfois souhaiteraient être nés irlandais) à assister et à se joindre aux célébrations imaginatives et expressives
  • de projeter, à l'international, une image juste de l'Irlande, en tant que pays créatif, professionnel et sophistiqué avec un charme certain.

Le premier Saint Patrick's Festival s'est tenu le 17 mars 1996. En 1997, il devient un évènement de trois jours, et en 2000, l'évènement dur quatre jours. En 2006, il se tient sur cinq jours, et ce sont plus de 675000 personnes qui assistent à la parade de 2009. La même année, il accueil près d'un million de visiteurs, qui prennent part aux festivités, incluant des concerts, du théâtre de rue et des feux d'artifices, dont l'évènement  Skyfest (feu d'artifice annuel) est le centre d'attraction principal. Le thème du symposium de la Saint-Patrick 2004 était Talking irish ; symposium durant lequel ont été discutées les natures de l'identité irlandaise, de son succès économique et de leur futur. Depuis 1996, l'emphase a été mise sur la célébration et l'injection dans le festival d'une notion d' "irishitude", plutôt que sur les thèmes traditionnels religieux ou ethniques. On peut retenir à titre d'exemple la semaine du gaëlique (An seachtain na gaeilge), qui prépare l'ambiance du festival en mettant l'accent sur la langue gaëlique, et "étend", en un sens, le festival d'une semaine. En ce sens, l'évènement tend à se laïciser. Ce qui participe de la mauvaise interprétation de l'évènement par la communauté mondiale.

La parade de Dublin, ponctuant le festival de cinq jours, a réuni plus de 550 000 personnes en 2011. Tout comme Dublin, de nombreuses autres villes et villages en Irlande tiennent leur propre festival ou parade, comme à Cork, Belfast, Derry, Galway, Kilkenny, Limerick et Waterford. La plus grande célébration en dehors du Dublin se tient à Downpatrik, dans le comté de Down, où saint Patrick est supposément enterré. En 2004, d'après le conseil du district de Down, le Saint Patrick's festival a vu 2000 participants, 82 chars, des groupes de musique et des artistes, et a été regardé par 30000 personnes. La plus petite parade de la Saint-Patrick en revanche, se tient à Dripsey, dans le comté de Cork. La parade se déroule sur 100 yards (91,44 mètres) et sillonne entre les deux pubs du village.

 

Source: Wikipédia

19 mai 2016

BONSOIR MAÎTRE DE MAISON

BONSOIR MAITRE

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Jacques Fraudet

 

Paroles de "Bonsoir maître de maison"

 

Bonsoir, maître de maison,
Bonsoir, maître de maison,

Et à toute la compagnie, lanturelire lanlira,
Et à toute la compagnie, lanturelire lanlira.

Je suis venu ici ce soir,
Pour demander votre fille, lanturelire lanlira,

Monsieur laquelle voulez-vous ?
La grande ou bien la petite, lanturelire lanlira,

La petite s’il vous plaît,
Car elle est la plus jolie, lanturelire lanlira,

La grande est au coin du feu,
Elle pleure et elle soupire, lanturelire lanlira,

Ma fille pourquoi pleurez-vous,
Demain vous serez mariée, lanturelire lanlira,

Avec un riche marchand,
Un marchand de mort subite, lanturelire lanlira,

Irez vendre jusqu’à à Bordeaux,
A cheval sur une barrique, lanturelire lanlira,

Bonsoir, maître de maison,
Et à toute la compagnie, lanturelire lanlira,

Je suis venu ici ce soir,
C’est pour danser et pour rire, lanturelire lanlira,

19 mai 2016

ANDRO DU CAVEAU DE LA REPUBLIQUE

ANDRO DU CAVEAU+++

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Jacques Fraudet 

 

Le Caveau de la République est un célèbre cabaret parisien situé 1 boulevard St Martin, boulevard qui part de la place de la République.

Il a été créé en 1901 par Charles Bouvet en s'inspirant des goguettes, la plus célèbre étant la société du Caveau créée en 1729 par Gallet, Collet et Piron. Sur son emplacement se trouvait au paravant la ferme de la Vacherie. Ancêtre des café-théâtres de Paris, le Caveau de la République est d'abord réservé à la chanson satirique.

Le Caveau de la République est réputé pour son esprit frondeur à l'égard des personnalités de la politique française. 

 

Source : Wikipédia

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Diatomalo - Association Musicale Accordéon Diatonique Saint-Malo
Publicité
Publicité