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Diatomalo - Association Musicale Accordéon Diatonique Saint-Malo
19 mai 2016

EN AVANT BLONDE

EN AVANT BLONDE+++

 Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Jacques Fraudet

 

PAROLES:

En avant blonde
T'as le coeur tendre
Tu vas m'apprendre à bien danser

En avant brune
Fais ma fortune
Tu vas m'apprendre à bien valser

 

 

 

 

 

 

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19 mai 2016

LA MAL AIMABLE

LAL MAL AIMABLE+++

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Patrick Cadeillan 

 

 

 Morceau composé par  Jean Christophe LEQUERRE

 

Jean-Christophe Lequerré s'est révélé au diato avec le groupe "FUBU", dans les années 80.

"Poly-instrumentiste de qualité (piano, tin withisle, bouzouki, guitare), il était avant tout un sublime accordéoniste-diatonique, développant un jeu subtile, ayant acquis un swing et un phrasé dignes des plus grands.

Il excellait à la fois dans tous les domaines techniques du diatonique, jeu poussé/tiré, croisé, accompagnement, avec un jeu main gauche d'une rare finesse. Il comptait parmi les meilleurs diatonistes en France.

Autodidacte, doué d'un grand sens de la mélodie et de l'harmonie, il était aussi compositeur à ses heures, morceaux souvent emprunts de nostalgie, et de poésie, ils étaient simples et faciles à retenir (la mal aimable, le lapin fée...), de vrais morceaux polulaires dans le sens noble du terme."

(Jean-Luc Larive)

Jean Christophe LEQUERRE est décédé en 2006, à l'age de 44 ans.

Source site www.diatojo.com

http://p6.storage.canalblog.com/67/82/1108142/96357005.mp3

19 mai 2016

VALSE ISRAELIENNE

 

VALSE ISRAELIENNE++++

Cliquez sur le triangle ci dessous pour écouter la musique de cette partition

 

Extrait musical interprété par Patrick Cadeillan

 

 La valse israélienne est la musique de « Tumbalalaïka » , chanson du folklore juif ashkénaze russe, chantée en yiddish de  génération en génération, puis transmise en Israël à son tour.

 

Paroles 

 Shteyt a bokher, un er trakht (ou shteyt un trakht)

Trakht un trakht a gantse nakht

Vemen tzu nemen un nisht farshemen

Vemen tzu nemen un nisht farshemen

Refrain :

Tumbala, Tumbala, Tumbalalaika

Tumbala, Tumbala, Tumbalalaika

Tumbalalaika, shpil balalaika

Tumbalalaika (ou Shpil balalaika), freylekh zol zayn

Meydl, meydl, kh'vil bay dir fregn,

Vos ken vaksn, vaksn on regn?

Vos ken brenen un nit oyfhern?

Vos ken benken, veynen on trern?

Refrain

Narisher bokher, vos darfstu fregn?

A shteyn ken vaksn, vaksn on regn.

Libe ken brenen un nit oyfhern.

A harts ken benken, veynen on trern.

Refrain

Vos iz hekher fun a hoyz?

Vos iz flinker fun a moyz?

Vos iz tifer fun a kval?

Vos iz biter, biterer vi gal?

Refrain

A koymen iz hekher fun a hoyz.

A kats iz flinker fun a moyz.

Di Toyre iz tifer fun a kval.

Der toyt iz biter, biterer vi gal.

Refrain

 

Traduction :

Un jeune garçon se tenait debout, et il pensait

Pensait et pensait toute la nuit,

Qui prendre (= choisir) sans offenser

Qui prendre sans offenser

Refrain :

Résonne bala, résonne bala, résonne balalaika

Résonne bala, résonne bala, résonne balalaika

Résonne balalaika, joue la balalaika

Résonne balalaika, soyons heureux !

Jeune fille, jeune fille, je veux te demander

Qu’est-ce qui grandit sans pluie ?

Qu’est-ce qui peut brûler sans fin ?

Qu’est-ce qui peut languir et pleurer sans larme ?

Pauvre garçon, qu’as-tu à demander ?

Une pierre peut grandir, grandir sans pluie,

L’amour peut brûler sans finir

Un cœur peut languir et pleurer sans larme

Qu’est-ce qui est plus haut qu’une maison ?

Qu’est-ce qui est plus rapide qu’une souris ?

Qu’est-ce qui est plus profond qu’un puits ?

Qu’est-ce qui est amer, plus amer que la bile ?

Une cheminée est plus haute qu’une maison,

Un chat est plus rusé qu’une souris

La Torah est plus profonde qu’un puits

La mort est amère, plus amère que la bile

 

Après un grand succès en Israël, un couplet fut ajouté, en Hébreu:

Ma osé osé hekhalutz

Kshehou ba, hou ba lakibboutz

Ba lakibboutz rotsé le'ekhol

Ro'eh bakhoura shokhe'ah hakol

Traduction

Que fait le pionnier

Quand il arrive au kibboutz ?

Il a faim et veut manger,

Mais quand il voit une fille, il oublie tout !

 

Source : Wikipédia

19 mai 2016

DE PENHOUET

Scottish de Penhoet

 

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Extrait musical joué par Patrick Cadeillan 

  

 Morceau composé par Michel Marre 

Michel Marre 

Michel Marre né en 1946 est un trompettiste, bugliste et tubiste de jazz , un compositeur et un réalisateur français. Il joue également de l'euphonium. (wikipédia)

Compagnon de route de Mal Waldron, Henri Texier, Archie Shepp, François Tusques, Marre multiplie depuis les années 90 les résidences en France et à l 'étranger. Lauréat Médicis en 98 pour sa création " Gavachs " avec les musiciens du Rajasthan, lauréat en Roumanie pour sa création "Mamaliga blues" en 2003, mais aussi "Sardanajazz" Grand Orchestre avec la Cobla Milénaria, Harmonie-Galoubets et solistes à Bollène, "Silk Road" en Asie centrale, "Trobar" avec Jean Marie Carlotti... Parallèlement à ces créations, il participe aux projets de J.M. Padovani, Lester Bowie, Sophia Domancich, Serje Lazarevitch, Gérard Pansanel, Didier Levallet, Marc Ducret, Daniel Humair, Doudou Gouirand, Clifford Jarvis, Compagnie de Danse Jackie Taffanel, et plus récemment de l'Orchestre National de Jazz, direction Franck Tortiller, pour 3 ans.

Après des études de piano classique Michel Marre découvre le jazz à l'âge de 18 ans et rentre dans un orchestre de New Orléans, les "Hot Peppers" de Michel Bastide. Il se familiarise avec les répertoires de King Oliver, Louis Armstrong, Duke Ellington, Fletcher Anderson... Puis il part en Afrique de l'Est et du Nord pour trois années. Véritable révélation des musiques Africaines et du Free Jazz : on le retrouve aux cotés de musiciens Américains au Festival de Carthage. Il rentre en 74 en France et rencontre François Tusques dans l’intercommunal Free Dance Music Orchestra, et crée le groupe mythique “Cossi Anatz”. Dès les années 80, il commence à écrire pour de grands orchestres en mélangeant les genres : musique Bretonne avec le Bagad de Quimperlé et 400 musiciens, musique du Poitou avec Harmonie et Musiciens Trad. Harmonie de Lozère, de Bollène avec des Galoubets. En Résidence en Russie avec le Grand Orchestre de Novosibirsk, à Bucarest avec un Big Band et des Musiciens Tziganes, et au Kirghistan avec l'Ensemble National Kirghise, il écrit pour une Harmonie Européenne et des grands Orchestres de Jazz, mais aussi participe à la création de Frank Tortiller “Oratorio Mandingue” ou encore joue avec la chanteuse Rachel Ratsizafy, et enregistre des standards avec Alain Jean-Marie “I Remember Clifford“ label Hative.

Il a enregistré avec

Archie Shepp
Mal Waldron
Henri Texier
Jean Marc Padovani
Sophia Domancich
Didier Levallet
Doudou Gouirand
Gérard pansanel
New Jungle Orchestra de Pierre Dorge
Orchestre National de Jazz

Source: Site internet de Michel Marre
            www.michelmarre.fr

 

Penhouet est un lieu dit de la commune de Loyat dans le Morbihan

Penhouet est un toponyme breton formé des racines penn (= pointe, extrémité) et koad (= bois). 

19 mai 2016

A NATACHA

Scottish à Natacha===

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Extrait musical joué par Jacques Fraudet 

 

LA SCOTTISH

  

La scottish est une danse de bal et de salon qui se danse en couple, de mesure binaire (2/4), sans rapport avec l’Ecosse. Elle est introduite en Grande Bretagne en 1848 sous le nom de German polka et apparaît dans les salons parisiens deux ans plus tard sous le nom de shottish. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, elle est renommée scottish du fait des forts sentiments anti-allemands. 

 Elle s'exécute en couples tournant sur eux-mêmes dans le sens des aiguilles de la montre, tandis que le cortège de couples, disposés librement dans la salle, évolue dans le sens contraire. La danse est complète en quatre mesures 

  

Source: Wikipédia

 

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19 mai 2016

A LÉA

SCOTTISH A LÉA

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Extrait musical joué par Patrick Cadeillan

 

 

 

 

 

19 mai 2016

FÊTE DES COPEAUX

OU SCOTTISH DU PAYS DE RETZ

Fete des copeaux

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Extrait musical joué par Patrick Cadeillan

 

Le pays de Retz (anciennement pays de RaisRaysRaiz), est un territoire s'étendant au sud-ouest du département de la Loire-Atantique

 

Il fait partie des des pays traditionnels de la Bretagne d'Ancien Régime, érigé en baronnie puis en duché. Ses capitales successives ont été Rézé, Pornicnotes, et enfin Machcoul à partir de 1581

 

 Le pays de Retz a été entre autres l'un des principaux fiefs de Gilles de Retz, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc et maréchal de France, dont l'histoire a surtout retenu les crimes et débauches.

Sources: Wikipédia

 

 

 

 

19 mai 2016

KIPROKO

Kiproko

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Extrait musical joué par Patrick Cadeillan 

 

Morceau composé par Stéphane MILLERET

 

STEPHANE MILLERET

Stéphane Milleret débute l'accordéon diatonique à l'âge de neuf ans. C’est en plein cœur du Morvan, sa région natale, qu’il fait son apprentissage musical et ses premières expériences de scène. Sa formation s’enrichit de la rencontre d'accordéonistes confirmés tels que Christophe Raillard, Jean-Pierre Yvert… En 1990, il s'installe à Grenoble et retrouve Norbert Pignol, un ami d'enfance. Une grande complicité anime ces deux musiciens tant au niveau de la recherche que de l'interprétation, de la composition ou de la pédagogie. Ensemble ils fondent le duo Obsession (devenu quintet).
Musicien éclectique, il s'intéresse à différents styles : musique traditionnelle française, roumaine, irlandaise… Cette ouverture se retrouve dans les groupes dont il fait partie : Obsession, Djal, Duo Milleret-Pignol, Tsirba, Inishowen… Tout en gardant des liens très forts avec les musiques traditionnelles, il se tourne vers l'étude d'autres esthétiques musicales : la musique improvisée, l’harmonie jazz, l'analyse classique et l'écriture contrapuntique.
La composition s'impose à lui comme une façon de mêler les différentes influences qui lui sont chères : un phrasé mélodique d'inspiration traditionnelle, une écriture polyphonique, une grande importance donnée à la forme et une place prépondérante laissée à l'improvisation. Compositeur dans les groupes Obsession et Djal, il a également écrit pour des spectacles de théâtre et de danse contemporaine.
L'accordéon diatonique, instrument phare du mouvement folk des années 70, est encore aujourd'hui en pleine évolution. Stéphane contribue à donner une place nouvelle à l'accordéon diatonique dans le domaine du spectacles vivants, grâce à la rencontre de metteurs en scène (Denis Bernet-Rollande, Jacky Rocher, …), de chorégraphes (Robert Seyfried, Denis Plassard, …), et de chanteuse (Catherine Faure).

[Discographie] 

2006 : “Répliques” Djal
2004 : “Sales gosses" Duo Milleret-Pignol
2003 : “Extra bal” Djal
2000 : “Nuits Blanches” Djal
2000 : "Mélodyssées" Obsession Quintet
1996 : "Bulgaroïde Tribu" Obsession Quintet
1993 : "Et pourtant elle tourne ! " Obsession Quintet
1991 : "Obsession" Obsession Duo


[Participations discographiques]

2005 : “Acqua” de Christian Thomas
2004 : "Toxique" Anne Calas et Henry Torgue
1999 : "Silence " Album solo de Norbert Pignol
1998 : "Ca m’énerve " chansons pour enfants avec Rémi Resse et Victor Mazilli
1997 : “Inishowen live " - enregistrement vidéo
1996 : “Compilation de l’Entre-pot" Inishowen
1996 : “Pacific Way " Tonynara
1993 : “Sham rock " Tonynara
1991 : “Le Maître Dhû " Dédale


[Bibliographie]

2008 : “Lire une partition à l’accordéon diatonique”
2006 : Recueil de partitions de l’album “Répliques”
2006 : Recueil de partitions de l’album “Nuits Blanches”
2005 : “Recueil de partition de l’album Sales Gosses”
2002 : “Méthode d’accordéon diatonique " - volume 3 -
1999 : “Méthode d’accordéon diatonique " - volume 2
1995 : “Méthode d’accordéon diatonique " - volume 1 -

Compositions et participations,
créations musicales, théâtrales, 
et chorégraphiques

2006 : - “Plein chant” création pour un chanteur (Gérard Pierron), deux groupes (DJAL et Kordévan) et deux invités (Yves Perrin, Christophe Gauvert). Coproduction - Ovni Production/Le Grand Angle de Voiron (38)/Le Train Théâtre de Porte les Valence (26)/ et l’Auditorium de Seynod (74)
- Création du groupe Toc Toc Toc avec Anne Lise Foy (Auvergne) et Vincent Boniface (Val d'Aoste) lors du festival Trad 'Envie de Pavie (32)

2005 : - Compositeur pour l’émission « Karambolage » d’Arte
- Composition de la musique de “l’histoire de l’art” DVD de palette graphique de Jean-Marc Rohart
- “Les Loufoques” de Robert Seyfried et Suzanne Linke coporoduction Compagnie DIT / Scène Nationale d’Amiens et Scène Nationale de Gap/ Le Grand Angle de Voiron.
2004 : - "La petite Valentine ou un certain Monsieur Meier" de et avec Denis Bernet-Rollande - Compagnie (Made in Théâtre) -
2003 : - "L’équilibriste" lecture de textes de Christian Bobin et chansons avec Catherine Faure
1999 : - "Gadge" de et avec Jacky Rocher - coproduction Arkham Théâtre - NEC St Priest en Jarez (42)
1998 : - "Salamano ou du beurre dans les Zépinards" de et avec Denis Bernet-Rollande - coproduction (Made in Théâtre) - CDNA, le Cargo Maison de la Culture de Grenoble (38)
- "Elle, Nous, Eux" de Robert Seyfried coproduction Compagnie D.I.T. - Théâtre du Manège de Maubeuge - La Rampe d’Echirolles
1997 : - "La fin des Zharicots" de et avec Denis Bernet-Rollande - compagnie (Made in Théâtre) -
1995 : - "Les fleuristes" compagnie Ici-Même - avec Mathieu Verkowski et Michel Mandel

 

Source :mkf.mustradem.com

19 mai 2016

DES GRANDES LANDES

SCOTTISH DES GRANDES LANDES+++

Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Patrick Cadeillan

 

Le mot commun lande (en gascon lana / lanne) vient du celtique landa 'pays'. L'appellation de « Landes de Gascogne » apparaît au xixe siècle, la région étant désignée avant cela par « Landes de Bordeaux », qui a un sens plus restrictif aujourd'hui.

Les Landes de Gascogne (en gascon, graphie classique las Lanas de Gasconha) constituent une région naturelle de France de près de 1,5 million d’hectares, située au débouché du bassin Aquitain sur l’Océan Atlantique. Dominée par une pinède (66% du territoire) essentiellement introduite par l'Homme et des îlots d'agriculture (18% du territoire), elle s'étend sur trois départements : la Gironde, les Landes et le Lot et Garonne et concerne 386 communes.

Source: Wikipédia

LA DANSE « TRADITIONNELLE » EN GASCOGNE
Un peu d'histoire :
En l'état actuel des connaissances obtenues grâce à de nombreuses enquêtes sur le terrain, et également à des recherches sur des documents d'archives, il semble que les danses les plus anciennes et les plus pratiquées sur le territoire de la Gascogne soient les danses « en ronde ».
A la fin du XIXe siècle s'implantent un peu partout en Gascogne, et avec un succès certain, des danses à figures inspirées de la contredanse (country dance) anglaise, comme le congo ou encore le quadrille ; de nombreuses variantes de congo se rencontrent dans les Landes. Quant au quadrille, plusieurs chorégraphies sont également répertoriées.
Puis la fin du XIXe siècle voit apparaître des danses en couple, originaires de divers pays d'Europe : polka, scottish, redova, mazurka, valse, varsovienne.
* Le rondeau, aussi appelé « rond » dans la région de Samatan, ou branle en Haut Agenais, dont la parenté – ou filiation – est issue d'un substrat ancien : les rondes chantées (caroles, trescas...) communes à l'Europe entière depuis l'Antiquité (la chorea des Grecs ancien). Les formes de branles de la Renaissance en seraient donc inspirées (études de Jean-Michel et Yvon Guilcher).
* Le branle, spécifique au Béarn et au Pays Basque. Danses évoquant la chaîne, ouverte ou fermée, évoluant dans le sens des aiguilles d'une montre ; cette chaîne comporte un nombre variable de danseurs : de deux (dans certaines formes de branles de la vallée d'Ossau ou de rondeaux) à plusieurs (rondeaux en chaîne des Landes, quelques branles béarnais...). La danse s'exécute donc sur un cercle, et est constituée d'un développement précis de pas, répétés autant de fois que dure la musique ; l'on rencontre évidemment un grand nombre de variantes propres à une zone, une danseuse ou un danseur...
* Les sauts, spécifiques au Béarn et au Pays Basque également, seraient des danses directement dérivées de formes de branles spécifiques, toujours de la Renaissance (« branles coupés, branles morgués », cités dans « L'Orchésographie » de Thoinot Arbeau,
1588).
Pour ce qui est du déroulement, les danseurs se suivent sur un cercle fermé, sans se tenir, et dans le sens inverse au sens des aiguilles d'une montre. Chaque saut se présente comme un enchaînement de « pas de base » - environ une quinzaine – qui ont un appel de début et un final. La « mande » désigne la suite des pas, qui peuvent être annoncés au groupe par l'un des danseurs, à mesure que se déroule la danse.
* Diverses formes de bourrées à 2 temps en Ariège, qui seraient, toujours selon les recherches de Jean-Michel et Yvon Guilcher, issues d'un fonds ancien de danses à 2 ou 3 temps dont l'aire recouvre une grande partie de la France (Auvergne, Limousin, Berry, Bourbonnais, Poitou, Rouergue, Quercy, Languedoc) ; les chorégraphies les plus anciennes en sont : deux lignes de front, ou une ronde.
Aucune explication définitive, aujourd'hui, sur le fait que l'Ariège se trouve « coupée » de cette homogénéité géographique... Phénomènes de migrations rurales ?
Aujourd'hui : En l'état actuel des recherches, les parties de la Gascogne (tout au moins certaines zones ou certains villages) ayant maintenu jusqu'au milieu du XXe siècle une pratique « naturelle » de la danse sont essentiellement :
– Le Béarn : vallée d'Ossau, ainsi que quelques villages du Bas-Béarn : région de Jurançon, Salies, Sauveterre.
– La Grande Lande : le Marsan
– L'Ariège : hautes vallées du Couserans
Ce sont souvent des zones où l'économie a conservé une forte dominante agropastorale ou encore des endroits où cette économie est conditionnée par une entraide importante, ce qui renforce le lien communautaire ; leur isolement « relatif » peut aussi constituer un argument en ce sens.
Les occasions de danser sont diverses : fêtes et cérémonies diverses, danses de Carnaval...


Source:Extrait du C-D ROM « Les instruments de musique occitans : La Gascogne » Ed. Sceren-CDDP

19 mai 2016

TRI KEMENER

TRI KEMENER

 Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Jacques Fraudet 

 

Le kas a-barh (écriture moderne : kas a-barzh, littéralement « envoyer à l’intérieur ») est une danse bretonne originaire du pays vannetais.

 C'est une évolution de l'an-dro où les couples se sont individualisés du groupe.

 De fait, les musiques d'accompagnement sont généralement celles de l’an-dro, même si le nombre de temps de leur phrasé n'est plus toujours un multiple du pas de danse (le pas étant deux fois plus long que celui de l’an-dro).

 Les couples sont en rond ou en cortège et se tiennent par le petit doigt. Sur quatre temps, les couples marchent sur le pas de l’an-dro. Sur les quatre temps suivants, le cavalier envoie sa cavalière vers l'intérieur du rond ou du cortège puis la ramène, lui faisant ainsi parcourir un 8 (cf certaines danses galloises).

 La formation en rond, où les couples sont encore liés les uns aux autres, est la plus ancienne tandis que le cortège (dans lequel les couples se suivent et ne sont plus liés par les petits doigts) est plus récent.

 La plupart des danses anciennes étant en ronds ; les danses en couples (dañs kof-ha-kof, « danses ventre contre ventre ») étant mal vues dans la plupart des endroits.

 À la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, la mode et le style des danses suivirent l'évolution de la société qui passe progressivement de la vie en communauté à l'individualisme. Les rondes s'ouvrent en chaînes, les couples ont droit de cité dans la danse, les bals à 2 et les danses en couples se multiplient.

À la veille de la guerre de 1914-18, l’an-dro a vu apparaître des figures en couple (retournement l'un vers l'autre, saut de la cavalière, faire tournoyer sa cavalière, ...). Après la guerre, cette évolution avait abouti au kas-a-barh qui était devenu une danse distincte de l’an-dro. Initialement, les couples étaient encore en rond, comme dans l’an-dro, mais la variante où les couples sont en cortège est devenue ensuite très courante (de même que la gigue est la variante en cortège du cercle circassien).

Source: wikipédia

 

 

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