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Extrait musical joué par Jacques Fraudet
Morceau composé par Gilbert Hervieux
Gilbert Hervieux
Gilbert Hervieux est un facteur d'instruments à vent bretons (associé avec Olivier Glet depuis 1981 au sein de l'atelier Hervieux et Glet) et un sonneur de bombarde.
Il fait ses preuves en tant que talabarder en couple biniou-bombarde en remportant de nombreux trophées : championnat de Bretagne à Gourin en 1995, Trophée Matelin an Dall à Lorient en 1990, ainsi qu’aux concours de Monterfil, Redon, Saint Malo, Branderion avec son compère Jacques Beauchamps.
L’atelier Hervieux et Glet est créé en février 1981 suite à la rencontre de deux sonneurs du canton d’Allaire au bagad de Lann-Bihoué.
Installés à Rieux aux portes de Redon, Olivier Glet et Gilbert Hervieux côtoient à leurs débuts, les deux derniers facteurs professionnels encore en activité en début des années 1980 : Dorig Le Voyer de Rennes et Jean Capitaine de Bourbriac. La période « revivaliste » insufflée par Alan Stivell s’estompe en ce début de décennie quatre-vingt. Les deux associés devront, de ce fait, innover pour dynamiser la fabrication des instruments traditionnels à vent. Ce sera le cas en agrandissant la famille des bombardes en finissant de mettre au point, tout d’abord une bombarde alto (travaux commencés par Dorig Le Voyer) et ensuite la bombarde ténor.
Gilbert et son fils Tudual sonnent régulièrement ensemble, en concerts ou en Festoù-noz.Ils participent également aux concours de sonneurs tel la Bogue d’Or à Redon, Concours qu’ils ont remporté à plusieurs reprises; également au championnat de Bretagne à Gourin où ils terminent 3ème en 2010 et 2ème en 2013.
Sources: site internet de Gilbert Hervieux et Olivier Glet
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Extrait musical joué par Patrick Cadeillan
Le laridé, et sa variante ridée, sont une famille de danses bretonnes originaire du pays vannetais (répertoire de l’an dro). La danse prend la forme d'une ronde chantée en breton ou en français, et parfois en chaine mixte ouverte. Contrairement à la gavotte, c'est une danse de bras et non de pieds. Les bras balancent puis se redressent comme pour s'accouder lorsque les pieds marquent une pose.
Il existe des cas particuliers comme la ridée dite de Guillac où ces deux phénomènes ne se produisent pas en même temps. La ridée du Bas Léon est très proche du laridé vannetais mais elle se joue en six temps et les mouvements de danses sont moins stricts.
C'est la danse la plus populaire en Morbihan méridional autour de 1900. Le terme laridé (probablement issu des onomatopées de ritournelles de type "laridon, laridé") s'applique à des danses assez dissemblables.
Les laridés (ou ridées) dérivent de l’hanter dro (et donc indirectement des branles de la Renaissance, par ajout des mouvements de bras et accélération) au milieu du XIXème siècle. Ils ont supplanté l'hanter-dro car les jeunes préféraient cette danse plus enlevée On rencontre deux formes de base :
le laridé 6 temps, au tempo rapide ;
le laridé 8 temps, dit « de la côte » (originaire du pays de Carnac), au tempo plus lent.
Afin de les distinguer, on appelle souvent ridées les laridés à 6 temps. En effet, les ridées à huit temps ne correspondent qu'au pays de Josselin alors que les ridées six temps se sont majoritairement diffusées en Haute-Bretagne.
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Extrait musical joué par Patrick Cadeillan
Morceau composé par Gilles CHABENAT
Gilles Chabenat est un musicien français, vielliste contemporain, né en 1963 à Lignères dans le Cher
Entré aux Thiaulins de Lignières, groupe fondé par Roger Péarron au Château du Plaix (Cher), Gilles Chabenat est issu du milieu traditionnel de la vielle à roue. Après une première consécration avec son album Bleu nuit en 1988 et des compositions acoustiques devenues désormais des standards (Organdi, La grand'bête), Chabenat se dirige vers l'exploration de la vielle électroacoustique, influencé par les recherches de Valentin Clastrier. Avide de nouveaux sons et de nouvelles techniques (De l'eau et des amandes, 1995; Mouvement Clos, 2001; Traité des songes, 2004), il recherche principalement le mélange des instruments et des univers musicaux.
DISCOGRAPHIE
Les écoliers de Saint-Genest (1983)
Bleu nuit (1988)
Noi (1993) avec I Muvrini
Curagiu (1995) avec I Muvrini
De l'eau et des amandes (1995) avec Frédéric Paris
Leia (1998) avec I Muvrini
Ilmatar (2000) avec Värttinä
Mouvement Clos (2001)
Falling Tree (2001) avec Didier Francois
Traité des songes (2002) avec Edouard Papazian
Trame (2004) avec Alain Bonnin
Entre chien et loup (2004)
L'Arrosoit & Le Mirliton (2005) avec l'ensemble de Jean Marc Padovani
La Charmeuse de Serpents (2006) avec l'ensemble d'Eric Montbel
Nohant (2006) avec les Thiaulins de Lignières .
Dans l'oubli du sommeil (2007) avec Didier François
Trame Trio (2009) avec Alain Bonnin, Roger Biwandou et Catherine Paris
La fontaine troublée (2011) avec Évelyne Girardon, Soig Sibéril, Norbert Pignol, Estelle Amsellem, Richard Monségu, Soraya Mahdaoui, Cécile Bach et Marion Soulette.
Source wikipédia
Saint Genest est un petit village du centre de la France. Le village est situé dans le département de l’Allier en région d’Auvergne
Le groupe FOLK "les écoliers de Saint-Genest" sont les héritiers des "Thiaulins de Lignière" groupe folklorique du BERRY de Roger PEARRON
La mazurka est une danse de salon originaire de Pologne. Elle connut une grande vogue dans les salons européens au XIXème siècle et passa rapidement dans le répertoire populaire et des danses de société.
Son nom vient de mazur et mazurek (petite mazur) au XVIIIème . Contrairement à une idée reçue, la mazurka ne vient pas de la province de la Mazurie (prussienne puis allemande de 1640 à 1945), mais est originaire du peuple des Mazurs, vivant dans les plaines de Mazovie autour de Varsovie.
Elle est passée dans le répertoire du bal musette à la fin du XIXème siècle. Comme beaucoup de danses de salon, la mazurka a aussi été reprise dans les danses folks, notamment dans la danse bretonne, les danses du centre de la France et les danses du carnaval guyanais. Elle est une composante de la musique et des danses traditionnelles de la Martinique, appartenant aux musiques dites de "Saint Pierre (Martinique)", du nom de cette ville, ancienne capitale de la Martinique.
C'est une musique à trois temps avec un phrasé découpé en multiples de quatre mesures, chaque groupe de quatre correspondant à une figure de base pour les danseurs. Beaucoup de compositions sont constituées de deux phrases musicales de huit mesures. La spécificité rythmique est l'accentuation du deuxième temps; c'est ce qui indique aux danseurs la présence d'une élévation sur le troisième temps. Le tempo de la mazurka est légèrement inférieur au tempo de la valse. On peut imaginer une pulsation de 110 mais c'est élastique ; de plus, beaucoup de compositions récentes, plus langoureuses ont un tempo ralenti.
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Extrait musical joué par Jacques Fraudet
La polka irlandaise également appelé "Kerry polka" est une danse traditionnelle originaire du canton du Kerry.
Le comté du Kerry est l’une des plus belles régions d’Irlande ! Situé à la pointe sud-ouest de l’île, le Kerry est un comté réputé pour ses paysages magnifiques, arborant de somptueux panoramas donnant sur l’Atlantique, les plages irlandaises, et ses montagnes imposantes. https://www.guide-irlande.com/localisation/comte-kerry/
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Extrait musical joué par Jacques Fraudet
La polka prend ses origines dans la Bohème (république tchèque actuelle) du début du XIXe siècle (on parle de 1830). Ce serait une paysanne qui aurait lancé cette danse en bougeant d'une manière personnelle sur l'air d'une chanson populaire de l'époque. Le mot "polka" serait issu de "pulka", mot tchèque signifiant "moitié", en référence au pas chassé servant de base à la danse. (2) Dérivée de plusieurs danses(nimra, bourrée, écossaise, scottish...), après Prague en 1835, puis Vienne en 1939, c'est à partir de Paris en 1840 qu'elle se répand dans l'Europe entière, donnant lieu à une véritable « polkamania » . (1)
La polka est essentiellement composée de sauts et pas chassés réalisés dans un déplacement du couple autour de la piste sur la ligne de danse. Différentes variantes ont cours : polka sautée, polka glissée ou polka piquée selon l'exécution des pas autres que le pas chassé.(2)
L'intérêt pour la polka en France diminua au début du XXe siècle à mesure que de nouveaux rythmes venus d'Amérique deviennent populaires sur le vieux continent.
De nos jours, la polka est assez peu dansée dans les bals populaires français. Elle garde cependant un statut de danse populaire dans les pays d'Europe centrale comme la Pologne (dont elle est la danse nationale) et elle y est très pratiquée.(2)
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Extrait musical joué par Jacques Fraudet
L'HANTER DRO est originaire du pays vannetais. Il est dérivé des BRANLES DOUBLES.
Mot à mot, en breton, "HANTER-DRO" signifie "Demi-tour"
Contrairement à l’AN-DRO qui peut être considérée comme une danse "de bras", l’HANTER-DRO est elle considérée comme une danse "de pied".
Cette danse se pratique en chaîne, traditionnellement avec hommes et femmes alternés. C'est une danse dans laquelle les danseurs se tiennent fermement.
Plusieurs tenues de main se rencontraient :
notamment celle de la gavotte (les danseurs se tiennent par la main, bras pliés, le bras droit de chaque danseur passant par dessus le bras gauche de son partenaire de droite)
celle du plié-menue (autre survivance du branle double) où les hommes joignent leurs mains en formant des anses dans lesquelles les cavalières passent leurs mains.
La tenue de mains "gavotte" a pris le dessus et c’est la tenue qui prévaut dans les fest-noz.
Les bras ne bougent pas pendant la danse. Le corps est légèrement tourné vers la gauche.
Le tempo est de 90 environ.
Le pas de base dure trois temps. Le rythme est : 1 et 2, 3.
Bien que le style soit sobre et assez pesant, les pieds doivent se soulever suffisamment pour marquer le pas. Au temps 3, le pied droit se pose légèrement en recul de la ligne de danse
Sources: site:calibeurdaine.folk.free.fr
site:cancoillottefolk.com
PAROLES DE PE OEN M'EIN PLAC'H YAOUANK
Pe oen m'ein plac'h yaouank Plac'h yaouank de zimein Oh (bis) Me gave galanted Oh tra, la la la, la la la la, Me gave galanted Muihoh eid fote d'ein (bis)
Me gave galanted E ker hag er meziaou Ha ze de me gweled Oh tra, la la la, la la la la, Ha ze de me gweled D'ar zul, a vandennaou
Me zadig ha ma mamm En eus me dimizet Oh D'ur horh bolommig kourh Hag e ne garont ket
Er bolomm e zo kourh Passein tri uigen vlé Oh Ha m'ein plahig yaouank Me chet hoarh tri hueh vlé
Er bolomm e zo kourh Ha gara i repoz Oh Ha mein plahig yaouank Me gawa hir en noz
Bolomm ne ket koutan E heon da zall en tan Oh Ke h'on zo jalouzuz D'oh tout en dud yaouank.
Bolomm ne ket koutan E heon m'ein da zansal Oh Kaer e h'on n'o parhad Me zansai m'ein atao.
Chiket merhig yaouank Er bolomm e varwo Oh Ha hui, plahig yaouank Hui zimizai en dro
Chetu marw er bolomm Ha laket don en douar Oh Me garehe gouélein Me mechet tamm glahar Da zul ar zakreman t Zul brasan ag er blé Oh Me lakei zonerien Da zonein ar e ve
Me lakei zonerien Get flehuitaou argant Oh Eid inour er bolomm Balamot d'i voiant
Me lakei zonerien Da zonein ar e ve Ma kanei er reral Me ganei m'ein eué
Ma kanei er reral Me ganei m'ein eué Oh Ma tanzai er rerall Me zansai m'ein eué
Ma tanzai er rerall Me zansai m'ein eué Oh Ken kar e oe dehe Evel e hoe d'ein eué.
Traduction française: Quand j'étais jeune fille
Quand j'étais jeune fille Jeune fille à marier (bis) J'avais des "galants" Bien plus qu' j' n'en voulais. J'avais des "galants" De la ville, de la campagne (bis)
Qui, le dimanche venaient Me voir par bandes. Mon père et ma mère M'ont mariée A un vieux bonhomme Que je n'aime pas.
Le bonhomme est vieux Il a plus de 60 ans Et moi une jeune fille Qui n'ai pas encore 18 ans.
Le bonhomme est vieux Ne pense qu'à son repos Et moi, jeune fille Trouve mes nuits longues.
Le bonhomme n'aime pas Que j'aille au coin du feu Car il est jaloux De tous les jeunes garçons.
Le bonhomme ne veut pas Que j'aille danser. Il aura beau faire Je danserai quand même.
Calme toi, jeune fille Le bonhomme mourra Et toi, toujours jeune, Pourras te remarier.
Voilà mort le bonhomme Et enterré profond J'aimerais bien pleurer Mais je n'ai pas de peine.
Le dimanche du sacrement Le plus grand de l'année Je ferai venir des sonneurs Pour sonner sur sa tombe Je ferai venir des sonneurs Avec des flûtes d'argent En l'honneur du bonhomme Conformément à ses moyens.
Je ferai venir des sonneurs Pour sonner sur sa tombe Si les autres chantent Je chanterai aussi
Si les autres chantent Je chanterai aussi Si les autres dansent Je danserai aussi
Si les autres dansent Je danserai aussi Il était leur parent Autant qu'il me l'était.
Diatomalo - Association Musicale Accordéon Diatonique Saint-Malo
DIATOMALO est une association musicale du pays malouin ayant pour but de promouvoir l'accordéon diatonique et de permettre aux musiciens amateurs de jouer ensemble.