PE OEN MEIN PLAC'H YAOUANK

QUAND J'ÉTAIS JEUNE FILLE

 Cliquez sur le triangle pour écouter la musique de cette partition 

 

Extrait musical joué par Jacques Fraudet 

 

L'HANTER DRO est originaire du pays vannetais. Il est  dérivé des BRANLES DOUBLES.

Mot à mot, en breton, "HANTER-DRO" signifie "Demi-tour"

Contrairement à l’AN-DRO qui peut être considérée comme une danse "de bras", l’HANTER-DRO est elle considérée comme une danse "de pied".

Cette danse se pratique en chaîne, traditionnellement avec hommes et femmes alternés. C'est une danse dans laquelle les danseurs se tiennent fermement.

Plusieurs tenues de main se rencontraient :

- notamment celle de la gavotte (les danseurs se tiennent par la main, bras pliés, le bras droit de chaque danseur passant par dessus le bras gauche de son partenaire de droite)

- celle du plié-menue (autre survivance du branle double) où les hommes joignent leurs mains en formant des anses dans lesquelles les cavalières passent leurs mains.

La tenue de mains "gavotte" a pris le dessus et c’est la tenue qui prévaut dans les fest-noz.

Les bras ne bougent pas pendant la danse.
Le corps est légèrement tourné vers la gauche.

Le tempo est de 90 environ.

Le pas de base dure trois temps. 
Le rythme est : 1 et 2, 3.

Bien que le style soit sobre et assez pesant, les pieds doivent se soulever suffisamment pour marquer le pas.
Au temps 3, le pied droit se pose légèrement en recul de la ligne de danse

Sources:  site:calibeurdaine.folk.free.fr

               site:cancoillottefolk.com

 

 

PAROLES DE PE OEN M'EIN PLAC'H YAOUANK

 

Pe oen m'ein plac'h yaouank                                                                                                            
Plac'h yaouank de zimein Oh (bis) 
Me gave galanted 
Oh tra, la la la, la la la la, 
Me gave galanted 
Muihoh eid fote d'ein (bis)

Me gave galanted
E ker hag er meziaou 
Ha ze de me gweled 
Oh tra, la la la, la la la la, 
Ha ze de me gweled
D'ar zul, a vandennaou

Me zadig ha ma mamm
En eus me dimizet Oh
D'ur horh bolommig kourh 
Hag e ne garont ket

Er bolomm e zo kourh
Passein tri uigen vlé Oh
Ha m'ein plahig yaouank 
Me chet hoarh tri hueh vlé

Er bolomm e zo kourh
Ha gara i repoz Oh 
Ha mein plahig yaouank
Me gawa hir en noz

Bolomm ne ket koutan
E heon da zall en tan Oh
Ke h'on zo jalouzuz 
D'oh tout en dud yaouank.

Bolomm ne ket koutan 
E heon m'ein da zansal Oh 
Kaer e h'on n'o parhad
Me zansai m'ein atao.

Chiket merhig yaouank 
Er bolomm e varwo Oh
Ha hui, plahig yaouank 
Hui zimizai en dro

Chetu marw er bolomm 
Ha laket don en douar Oh 
Me garehe gouélein 
Me mechet tamm glahar
Da zul ar zakreman
t Zul brasan ag er blé Oh
Me lakei zonerien 
Da zonein ar e ve

Me lakei zonerien 
Get flehuitaou argant Oh
Eid inour er bolomm
Balamot d'i voiant

Me lakei zonerien
Da zonein ar e ve 
Ma kanei er reral
Me ganei m'ein eué

Ma kanei er reral
Me ganei m'ein eué Oh 
Ma tanzai er rerall 
Me zansai m'ein eué

Ma tanzai er rerall 
Me zansai m'ein eué Oh
Ken kar e oe dehe
Evel e hoe d'ein eué.

 

Traduction française: Quand j'étais jeune fille

 

Quand j'étais jeune fille 
Jeune fille à marier (bis)
J'avais des "galants" 
Bien plus qu' j' n'en voulais.
J'avais des "galants"
De la ville, de la campagne (bis)


Qui, le dimanche venaient
Me voir par bandes.
Mon père et ma mère
M'ont mariée 
A un vieux bonhomme
Que je n'aime pas.


Le bonhomme est vieux 
Il a plus de 60 ans 
Et moi une jeune fille
Qui n'ai pas encore 18 ans.


Le bonhomme est vieux
Ne pense qu'à son repos
Et moi, jeune fille 
Trouve mes nuits longues.


Le bonhomme n'aime pas 
Que j'aille au coin du feu
Car il est jaloux 
De tous les jeunes garçons.


Le bonhomme ne veut pas
Que j'aille danser.
Il aura beau faire 
Je danserai quand même.


Calme toi, jeune fille
Le bonhomme mourra 
Et toi, toujours jeune, 
Pourras te remarier.


Voilà mort le bonhomme 
Et enterré profond 
J'aimerais bien pleurer 
Mais je n'ai pas de peine.


Le dimanche du sacrement
Le plus grand de l'année 
Je ferai venir des sonneurs
Pour sonner sur sa tombe
Je ferai venir des sonneurs
Avec des flûtes d'argent
En l'honneur du bonhomme
Conformément à ses moyens.


Je ferai venir des sonneurs
Pour sonner sur sa tombe 
Si les autres chantent 
Je chanterai aussi


Si les autres chantent 
Je chanterai aussi
Si les autres dansent 
Je danserai aussi


Si les autres dansent 
Je danserai aussi
Il était leur parent 
Autant qu'il me l'était.