QUINZE MARINS
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Extrait musical joué par Jacques Fraudet
Texte de Michel Tonnerre
Paroles:
Quinze marins
Source:https://www.franceinter.fr/personnes/michel-tonnerre
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Extrait musical joué par Jacques Fraudet
Texte de Michel Tonnerre
Paroles:
Source:https://www.franceinter.fr/personnes/michel-tonnerre
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Extrait musical joué par Jacques Fraudet
Pelot d'Hennebont est en fait la reprise du chant traditionnel révolutionnaire Breton « La lettre de Pelot de Betton ». Ce texte, dans sa version révolutionnaire donc, fait référence aux événements de la vie militaire de Pelot d’Hennebont ; parfois écrit Pelot de Betton. À cette époque, les promotions militaires et l'ascension sociale qui allait avec, pouvait être fulgurante. Napoléon Bonaparte en est l'exemple le plus célèbre. Selon certains historiens, cette lettre de Pelot d'Hennebont serait la dernière écrite à sa mère. En effet, l'homme aurait été trop enthousiaste quant à son avenir militaire et se voyait déjà général en écrivant cette lettre... mais avant de connaître une fin prématurée au combat.
Il s'agit là d'un chant breton sur la période révolutionnaire (5 mai 1789 – 9 novembre 1799
Si la version de Tri Yann peut contenir des points de discordes quant à son origine chronologique, la version originale est, elle, bien dédiée à la période révolutionnaire Française.
La version originale est basée sur un rythme plus lent, et le texte diffère quelque peu de la version chantée par Tri Yann.
Voici la version de la fin XVIIIe :
Papa, maman, je vous écris, que je suis arrivé dans Paris,
Que déjà, je suis caporal, que, bientôt, je serai général.
Dans la campagne je combattions les ennemis de la Nation.
Tous ceux qui devant moi s'présentions, avec mon sabre je l'z'èmondions!
Passait par là mon général qui dit: "V'la un brave caporal!"
Comme il voulait savoir mon nom, je lui ai dit: "J'm'appelle Pelot d'Betton."
Il tire de sa poche un beau ruban ou je n'sais quoi au bout d'argent,
Et dit: "Boute-ca à ton habit et combats toujours l'ennemi!"
Faut qu'ca soit un signe bien glorieux, car tous les autres m'appellent: "Monsieur",
Et mettent la main à leurs chapeaux pour saluer le gars Pelot.
Maman, si je meurs en combattant, je t'enverrai ce bout de ruban;
Tu le bouteras à ton fuseau en souvenir du gars Pelot.
Dites à mes frères, à mes cousins, a mes amis que je vais bien,
Que je suis votre humble serviteur; votre fils qui vous embrasse de coeur.
Et voici la version chantée par Tri Yann et présente, pour la première fois, sur l'album Suite gallaise de 1974.
I. {Ma chère maman je vous écris
Que nous sommes entrés dans Paris (chœur bissé)
{Que je sommes déjà caporal,
Et serons bientôt général. (chœur bissé)
II. {A la bataille, je combattions
Les ennemis de la Nation, (chœur bissé)
{Et tous ceux qui se présentiont
A grand coups de sabre je les émondions. (chœur bissé)
III. {Le roi Louis m’a appelé,
C’est « Sans-Quartier » qu’il m’a nommé. (chœur bissé)
{Mais Sans-Quartier, c’est point mon nom.
J’lui dis : je m’appelle Pelot d’Hennebont. (chœur bissé)
IV. {Il a tiré un biau ruban,
Et je ne sais quoi au bout d’argent. (chœur bissé)
{M’a dit : boute ça sur ton habit
Et combats toujours l’ennemi. (chœur bissé)
V. {Faut que ce soye quelqu’chose de précieux
Pour que les autres m’appellent Monsieur, (chœur bissé)
{Et bout lou main à lou chapiau
Quand ils veulent compter au Pelot. (chœur bissé)
VI. {Ma mère si je meurs en combattant,
Je vous enverrai ce biau ruban, (chœur bissé)
{Et vous le couderez à votre fuseau
En souvenir du gars Pelot. (chœur bissé)
VII. {Dites à mon père, à mon cousin,
A mes amis que je vais bien, (chœur bissé)
{Que je suis leur humble serviteur.
Pelot qui vous embrasse de cœur (chœur bissé)
Source : site Historiagames
http://www.histogames.com/HTML/chronique/historiarecords/vol.1-pelot-d-hennebont-de-tri-yann.phpI
Il semble que Bernard Baudriller du groupe Tri Yann ait, non pas écrit les paroles , mais les ait réécrites pour en faire « Pelot d’Hennebont » alors qu’à l’origine la chanson s’appelait « la lettre de Pelot de Betton »…
D’après « L’anthologie de la chanson française » de Marc Robine, le texte de départ date de la période révolutionnaire ou de l’empire, peut-être d’avant… Il y aurait eu quelques modifications…
Toujours d’après l’Anthologie, le texte de la chanson a été recueilli sans musique par Madame Simone Morand (originaire de Betton en Ille et Vilaine /Bretagne) qui parcourait les campagnes afin de noter les parcelles de folklore d’autrefois qu’elle pouvait récupérer. Elle aurait noté « Pelo » vers la fin des annés 1920 et elle composa une musique pour aller avec vers 1930. Elle découvrit plus tard deux versions complètes de la chanson et publia le tout dans son ouvrage « Anthologie de la chanson en Haute Bretagne » (édition GP Maison neuve et Larose, Paris 1976)
Source : http://www.napoleon1er.org/forum/viewtopic.php?f=3&t=21074
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Extrait musical joué par Jacques Fraudet
FANNY DE LANINON
Paroles de Pierre Mac Orlan
À l'aube sur le pont Gueydon, devant l'petit pont,
Chantait la chanson,
Le branlebas de la croisière et dans sa blanche baleinière,
Jean Bouin, notre brigadier, le bonnet capelé, un peu su'l'côté,
Me rappelle mon bâtiment, c'était le bon temps,
Celui d'mes vingt ans.
Le Bidel capitaine d'armes et son cahier d'punis,
Dans la cayenne fait du charme à j'n'sais quelle souris.
Mais j'garde au coeur une souffrance,
Quand le quartier-mait' clairon
Sonnait du haut d'Recouvrance
Aux filles de Laninon.
La plus belle de Laninon, Fanny Kersauson,
M'offrit un pompon.
Un pompon de fantaisie, c'était elle ma bonne amie.
Elle fréquentait un bistrot
Rempli de matelots tout près du dépôt.
Quand je songe à ces plaisirs j'aime mieux m'étourdir
Que d'm'en souvenir.
O Fanny de Recouvrance j'aimais tes yeux malins
Quand d'un geste plein d'élégance tu balançais les marsouins.
Je n'étais pas d'la Maistrance mais j'avais d'l'atout en main
Et tu v'nais m'voir le dimanche sur le Duguay-Trouin.
A c't'heure je suis retraité, Maître timonier aux Ponts-et-Chaussées.
Je fais le service des phares et j'écoute la fanfare
De la mer en son tourment, d'Molène à Ouessant,
Quand souffle le vent,
Tonnerre de Brest est tombé pas du bon côté,
Tout s'est écroulé.
Dans c'qui reste de Recouvrance n'logerait pas un saco
Et Fanny ma connaissance est morte en son bistrot.
J'n'ai plus rien en survivance et quand je bois un coup d'trop,
Je sais que ma dernière chance s'ra d'faire mon trou dans l'eau.
Avant 2 de travers, également appelé: Avant deux de travers du pays d'Ancenis
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Extrait musical joué par Jacques Fraudet
L'avant-deux est une famille de danses traditionnelles françaises, présente sur une large partie du Grand Ouest et vraisemblablement issue de la figure de l'été du quadrille français. Le dispositif d'avant-deux comprend deux couples de danseurs disposés en quadrette (les hommes et les femmes se faisant face). La Haute Bretagne, la Vendée, la Normandie et le Poitou, sont les régions traditionnellement associées à ce type de répertoire dansé. Outre des différences de dispositif par rapport aux danses de fonds plus anciens comme les rondes, l'avant-deux a la particularité (tout comme les quadrilles) d'être une danse à annonces, c'est-à-dire que le musicien annonce à haute voix les différentes parties de la danse.
L'avant-deux désigne les danses en quadrette pour lesquelles seulement un couple en vis-à-vis danse pendant que l'autre attend, ce de façon alternée. Toutefois, il est courant de rencontrer le terme avant-deux pour désigner tout type de contredanse où la danse se fait de façon simultanée pour tous les danseurs de la quadrette.
L'avant-deux est dansé dans les bals folk et fest-noz, sous différentes formes (par exemple avant-deux de travers, avant-deux à Coutant, etc.).
Source: Wikipédia
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Traditionnel breton
Baud est une commune du Morbihan d'environ 6000 habitants dans l'arrondissement de Pontivy, bordé par le Blavet et son affluent l'Evel et le Tarun
Source Wikipédia
L'an dro (en breton standard : « le tour »), ou en dro en breton vannetais, est une danse bretonne originaire du pays vannetais. Comme beaucoup de danses vannetaises (ridées, …), c'est une danse de bras, contrairement aux danses de la montagne (gavotte et plus encore la dañs Fisel et la dañs Plinn où les danseurs sont fermement accrochés les uns aux autres).
Les danseurs se tiennent par les petits doigts. Le pas est similaire à celui de la polka: Gauche-droite-gauche et les bras effectuent un mouvement d'enroulement, ils se retrouvent alors à l'horizontale vers l'avant, puis Droite-gauche-droite et les bras effectuent un mouvement de déroulement; les bras tendus se retrouvent alors légèrement en arrière comme pour prendre de l'élan. La ronde progresse vers la gauche pendant le "Gauche-droite-gauche", puis le "Droite-gauche-droite" s'effectue sur place.
Évolution
Comme le pilé-menu, l'an dro dérive des branles doubles de la Renaissance qui, eux-mêmes, dérivent des ronds anciens.
Combiné à l'hanter-dro, l'an dro a donné naissance à la Dañs Trikot.
Comme la plupart des danses anciennes, l'an dro est une danse en rond, les danses en couples (dañs kof ha kof, « danses ventre contre ventre ») étant généralement considérées comme immodestes ou impudiques dans une société où le clergé dictait les comportements.
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la mode et le style des danses suivent l'évolution de la société qui passe progressivement de la vie en communauté à l'individualisme. Les rondes s'ouvrent en chaînes, les couples ont droit de cité dans la danse, les bals à 2 et les danses en couples se multiplient.
À la veille de la guerre de 1914-18, l'an-dro voit apparaître des figures en couple (retournement l'un vers l'autre, saut de la cavalière, faire tournoyer sa cavalière…). Après la guerre, cette évolution aboutit au Kas a-barh qui devient une danse distincte de l'an-dro.
Source: site http://cem-mine-de-rien.toile-libre.org/
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Musique composée par Yves Leblanc
Yves Leblanc:
Professeur de clarinette et de danse bretonne, Yves Leblanc parcours l'Europe entière pour transmettre sa passion de la musique bretonne.
C'est à l'âge de 10 ans que Yves Leblanc commence à danser au cercle celtique de Saint Lunaire. Plus tard, il devient animateur de stages de danse à Ti Kendalc'h à Saint Vincent sur Oust.
Pendant ce temps, il apprend la clarinette en formation classique tout en jouant à l'oreille avec les sonneurs et les autres musiciens.
Il participe à l'aventure de l'école itinérante "Eveil à la musique" avec Yann Dour dans le pays de Ploermel. Il se déplace de commune en commune pour enseigner la clarinette et la danse bretonne.
Il publie aussi une suite de CD de danse bretonne qui fait référence aujourd'hui "Apprenez la danse bretonne".
Il est aujourd'hui formateur de formateurs pour les animateurs de fédérations Kendalc'h et War-Leur.
Inlassable voyageur, Yves Leblanc parcours l'Europe entière pour animer stages de danses et bals.
Yves Leblanc est diplomé d'Etat en musique traditionnelle option clarinette
Source: http://www.breizh-music.bzh/details-du-professeur/cours-de-clarinette-celtique-avec-yves-leblanc,24
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Extrait musical joué par Jacques Fraudet
Paroles:
A la cour du palais, lundi mardi jour de mai
A la cour du palais, y avait une servante (bis)
Y avait une servante, lundi mardi danse (bis)
Elle a tant d'amoureux, lundi mardi jour de mai
Elle a tant d'amoureux qu'elle ne sait lequel prendre (bis)
Qu'elle ne sait lequel prendre, lundi mardi danse (bis)
Elle a le fils du roi et son valet de chambre
C'est un p'tit cordonnier qu'a eu la préférence
Lui a fait des souliers en maroquin de Nantes
Et c'est en la chaussant qu'il lui fit sa demande
La belle si tu voulais nous coucherions ensemble
Dans un grand lit carré couvert de toiles blanches
Aux quatre coins du lit quatre pommes d'oranges (ou un bouquet de pervenches)
Dans le mitan du lit la rivière est courante
Tous les chevaux du roi viennent y boire en bande
Le noir s'est noyé le plus beau de la bande
Si le roi le savait il nous ferait tous pendre
Et là nous dormirions jusqu'à la fin du monde
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Extrait musical joué par Jacques Fraudet